@ Nico,
Effectivement, c’est de l’abolition des privilèges dont s’agit.
Une société dirigée par une caste (financiers, représentants politiques juridiquement irresponsables obéissant aux premiers, hauts fonctionnaires carriéristes,...) qui n’a qu’un seul dessein s’enrichir sur le dos des moins riches (le pire, c’est que c’est les improductifs qui se gavent sur le dos des productifs), en détruisant au passage les acquis sociaux et en augmentant les inégalités. Et bien oui, ce dessein nous mène droit au chaos : la révolte, la guerre ou un Etat policier.
A propos des élites, s’il est vrai que toutes sociétés reposent sur ceux-ci, encore faut-il que ce soit les citoyens qui la choisissent. Actuellement, les pseudo-élites françaises (experts, spécialistes, consultants,...) cautionnent le dessein évoqué ci-dessus. Ils monopolisent les ondes et les antennes de télévision pour nous faire avaler la propagande écrite cette caste dirigeante. Il existe heureusement une élite dissidente, mais celle-ci ne doit pas être entendue car elle est « Dangereuse » (surtout pour leur dessein). C’est pourtant cette élite dissidente, qui est le plus souvent, la plus proche de la réalité des faits et son éclairage sur les conséquences de ces politiques désastreuses, la plus pertinente (exemple la crise financière,...).
Vous écrivez : Pourriez-vous considérer que le droit de vote est un privilège attribué à tous le monde, si c’est un droit ce n’est pas un privilège, cependant pour le sans papier, non déclaré, qui travaille sur les chantiers de Bouygues ou dans un restaurant, c’est certainement un privilège.
Touchant le Sécu, je ne rentre pas dans le détail, c’est un acquis social qui disparait peu à peu. Demandez à un(e) retraité(e) qui dispose du minimum vieillesse si la santé c’est un privilège. Pour ces personnes c’est : tu manges ou tu te soignes !
Enfin,, concernant l’envie des parvenus ou de ceux qui ne le sont pas et qui rêveront d’y parvenir un jour, je leur dit attention quand les « laissés pour compte » vous attraperont pour planter votre tête au bout d’un pic, il sera trop tard pour sortir la tête du sable ou de son nombril. Et cela arrivera peut-être plus vite que l’on ne croit, compte tenu des nouvelles dettes contractées par les banques et qui arriverons dans les bilans de ces dernières en 2010 et 2011, qui engendreront un peu plus de chômage.