Bonjour,

Ce qui affaiblit l’état, ce n’est pas le libéralisme, c’est le déficit. Les politiques de recul de l’état sont une conséquence de ce déficit.

Si l’état était en excédent avec une pression fiscale raisonable , il serait facile de maintenir bureaux de postes. Mais aujourd’hui, à cause de politiques irresponsables nous ne sommes plus en excédent. Et donc, il faut y revenir.

Il est clair pourtant que en raison de la révolution informatique, des suppressions de poste importantes peuvent être effectuées dans les administrations sans géner la qualité du service.

Quand à des services publics comme la poste, y a t’il intérêt à les maintenir ou au contraire à accélérer le recours à la signature électronique ce qui permettra de ne plus envoyer de courrier physique ?

Enfin, malgrès tout ce que l’on lit ici ou la, les électeurs semblent vouloir cet ordre des choses libéral. En Allemagne, le FDP (parti très libéral) a fait 14% des voix et devient de-facto la seule alliance possible pour Merkel. 14% C’est le meilleur score de toute l’histoire du FDP alors que celui ci a décidé de ne plus faire de compromis sur son programme. Sachant que Merkel avait clairement annonçé son intention de s’allier avec les libéraux, cela veut dire que les électeurs plus que jamais soutiennent le libéralisme du moins en Allemagne.

Aux USA, on voit une résurgence de l’influence des libertariens au sein du parti républicain. Ce parti il y a peu dominé par la droite chrétienne de Bush est en train de voir venir le retour d’un mouvement libertarien très fort. Des gens comme Ron Paul ont aidé à porter ce message lors des primaires et la récente organisation de Tea Party partout aux etats unis remporte un grand succès populaire qui oblige l’état major du parti républicain à se rapprocher du mouvement libertarien qu’ils le veuillent ou non. (Ils ne le veulent pas trop).

Bref, on disait l’idéologie libérale détruite par la crise, mais elle ne s’est jamais aussi bien porté au niveau politique. La ou celle-ci était phagocitée par de grands parti qui n’avaient de libéraux que l’enrobage (depuis quand l’UMP peut être traitée de libérale alors que ce sont des champions de l’étatisme et du nationalisme ?) celle-ci prend aujourd’hui son indépendence et devient de nouveau en mesure de peser dans de grands pays. De même en Angleterre ou les travaillistes vont prendre une grosse raclée aux prochaines élections.

Couplez ca à une nécéssité absolue de réduire les déficits et l’heure de gloire du libéralisme va bientot sonner. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura plus d’état, mais un état minimal.