« ..., la volonté de la victime, rapportée dans un document de 2008, de retirer sa plainte - elle a d’ailleurs exprimé publiquement son pardon - »
Que vaut la plainte d’une victime 30 ans après, si par ailleurs et à l’inverse l’on ne respecte pas sa volonté exprimée de pardonner ?
Les demandes qui accusent seraient-elles plus crédibles que celles qui absolvent ?
Cela ressemble à une chasse aux sorcières qui ne considère que les accusations, et qui ignore les bons témoignages et terrorise les éventuels défenseurs.
Il faut relativiser, et doublement : En Espagne, sauf erreur la maturité sexuelle est fixée à 13 ans. Aux US, pour un crime de pédophilie, l’accusé risque de passer des décennies en prison : c’est un peu dit-on, la loterie.
Il faut comparer avec les anciens nazis qui ont vécu une vie heureuse et que l’on retrouve, non pas 30 ans, mais 50 ans après. Voudrait-on être plus sévère envers Polanski qu’envers ceux-là ?
Je suis prêt à penser que les voix les plus haineuses contre Polanski proviennent de ceux qui voudraient faire la même chose mais n’ont pas assez d’argent pour faire face à un éventuel chantage.
Qu’on se comprenne bien : je trouve que la majorité sexuelle à 13 ans c’est beaucoup trop jeune. Et n’oublions pas que cette majorité doit être pondérée par la différence d’âge. 10 ans je crois, ce qui là encore me paraît idiot : si 15 et 25 ne choque pas trop, en revanche, 10 et 20 me paraît inadmissible.
PS. Je suis outré par les propos du ministre de la culture. Décidément, on a beau en avoir vu de toutes les couleurs avec ce gouvernement, il trouve encore le moyen de nous scandaliser !
C’est quoi déjà leur mot fétiche ? Ah oui, décomplexés !