Bonjour Papybom 
Bonjour JPS. Merci pour le lien, il est des opinions qu’il est intéressant de lire et de faire lire, alors pour une fois, que vive le copier-coller :

Le bonheur du club...Et Polanski.
30 Septembre 2009 Par Passifou

Inutile de dire combien la polémique autour de l’autre pervers de Polanski m’a ébloui et fait rigoler, mais d’un jaune pisseux.

Cela a achevé de me dégoûter du club.

Bon, le Royal-bashing, c’est assez pénible, mais enfin, après tout, quand les partis institutionnels comme l’UMP et le Ps tombent à 15 ou 16% du corps électoral, on comprend que cela ripe dans les virages avec celle qui va les crever dès qu’on passera aux choses sérieuses.

Bon, il y a des gens ici, qui vous reprennent à coups de petits mots, de petites phrases, ou des trolls, qui se calment ou s’agitent suivant la lune, mais enfin, tout cela n’est pas bien grave.

Ensuite, il y a un problème, et là, pardon, je coince. Dur.

C’est rien de le dire.

La pédophilie ou le viol, c’est comme l’assassinat, on n’en disserte pas intelligement entre la poire et le fromage.

Alors voilà les brillants opinioneurs qui jugent de l’innocence d’une ordure qui a violé une gamine de treize ans m’ont épuisé.

J’attends de savoir ce qui s’est passé pour me faire une opinion, dit l’un.

A treize ans, on sait ce qu’on fait dit l’autre, qu’est-ce qu’elle foutait là, au lieu de regarder nounours, pimprenelle et nicolas, dit un con de troisième.

Con ? J’ai dit con ?

Pardon, je voulais dire salopard.

Bon, j’ai parlé, j’ai expliqué, j’ai tenté de donner un point de vue.

Ai-je été entendu ?

C’est pas terrible.

De docteur de la loi, j’ai été promu par l’âne bâté de service producteur de « saloperies », puis je me suis senti tout à fait un extra-terrestre, face à tant de bonnes gens qui estiment après tout normal de s’interroger sur le bien fondé d’arrêter un pédophile en cavale.

C’est moi, l’extra-terrestre ?

Comprenez, puisqu’on n’a pas pu le prendre avant, on devait lui fiche la paix.

Logique, d’ailleurs deux ministres étaient là pour appuyer la démonstration.

Pour ceux qui douteraient.

Très haute conception de la justice, du droit, mais surtout, le plus beau, c’est d’en appeler à la victime.

Vous comprenez, elle a pardonné.

Merci bien Samantha.

On tire un trait, on passe à autre chose.

A quoi cela sert-il donc un Etat, une justice indépendante, une partie civile qui se préoccupe du fond au-delà du particulier ?

A traiter sur le fond, et ne pas s’occuper de qui a fait pression, ou acheté celui- ci, ou celle- là, pour la faire taire.

Si ce sont les parents qui ont porté la gamine, et joué les maquereaux, nul doute qu’ils ont touché le pactole, pour le bonheur de l’autre cochon de Polanski, et le malheur de Samantha, treize ans, balancée comme une déesse, qui sait, peut-être, mais treize ans quand même.

C’est à moi que tu parles ?

C’est à moi que tu parles ?

Je lui souhaite un Taxi Driver, à Polanski, selon moi, c’est pour lui, très adapté...

Qu’il jette un coup d’oeil au film.

Notamment quand Jodie Foster, tout étonnée, veut faire une pipe à De Niro...

Alors, indépendamment de trouver imbéciles mes blogueurs, sur le coup, qui se satisfont sans peine de l’insoutenable, et qui s’entêtent à trouver des raisons de ne pas se révolter, partout où ils peuvent tirer un petit bout de pleurnicharde compassion, mais pour un violeur démontré, je me fais en plus traiter d’être un tenant de l’ordre moral, et mieux de hurler avec les loups au lynchage de l’innocence.

Bande de cons, je les ai vus de près, moi, les innocents, et les coupables.

Forcément on regardait les même murs, et les même barreaux.

Bravo.

J’ai la haine. Une putain de haine. C’est moi l’extra-terrestre, à eux et aux pédophiles la bonne vieille terre.

C’est rien de le dire.

Pour moi, tous autant que vous êtes vous m’avez donné envie de pleurer, pour de bon.

Mais quand je pleure, généralement, je ne suis pas tout seul.

Je vous aurais bien cogné, tous.

Hommes et femmes, pour les gosses à qui vous crachez au visage, en soutenant cet empaffé de polanski.

Pour le reste, allez tous vous faire voir.

Au plaisir de ne jamais, je dis bien jamais, vous rencontrer.