à l’auteur,
Pour calmer les esprits ou impuissanter ceux qui subissent durement chaque jour le monde qu’il nous est donné de vivre (à l’image de la droite extrême), on ne ferait pas mieux !
L’histoire n’est pas seulement européenne, et il est d’autres exemples où le peuple, sans argent, a réussi à modifier le cours des choses.
Je pense, notamment, à certains pays latino-américains qui, par les urnes, ont opéré une réelle révolution. Moralès en est un exemple, « cocalero », petit paysan vivant de la culture de la coca, il a réussi, en mettant en place une forme d’éducation populaire, à sensibiliser ses pairs (de loin les plus nombreux) à la nécessité de modifier la donne. Ce qui s’est produit en Bolivie, c’est une véritable révolution... mais différente de celles auxquelles vous faites allusion.
Certes, les Boliviens étaient plus misérables encore que nombre de nos concitoyens qui ont « encore quelque chose à perdre » ! Mais, le système qui les avait réduits à cet état de dénumement est identique à celui qui nous est imposé... la différence est simplement une question d’échelle !
Quand il n’y aura plus rien à perdre ou à espérer, l’instinct de survie, le sens de la vie seront certainement capables de soulever bien des endormis !
Je préfèrerais que cela se passe par les urnes, par une conscience éclairée que par le « sang »... mais nous devons souhaiter que cette révolution (au sens mathématique du terme) ait lieu, et sans trop tarder... sinon, ceux qui sont aux manettes auront mis en place un conflit mondial dont l’issue sera plus qu’incertaine ! (Toutes les crises se sont, par contre, terminées ains !!! Cela, l’histoire nous l’enseigne !!! Et la situation actuelle est plus qu’explosive !!!).
Personnellement, je crains davantage que ce type de « révolution » n’ait pas lieu que l’inverse !