L’Algérie n’a jamais été pacifiée.
En 1857, lorsque la Kabylie est conquise, elle reste insoumise. Pour
avoir ignorée ou amoindrie cette réalité, l’histoire de l’Algérie
ne pouvait qu’être ponctuée de date fatidique ou tout bascule.
La réalité algérienne, est que
chaque fois que les effectifs de troupes ont diminué en Algérie, il
y a eut des troubles en Kabylie.Bien avant le déclenchement des
hostilités des rapprochements d’interets se sont opérés entre les
musulmans et les nazis. En Algérie, les « nationalistes »
et musulmans ont liés leur avenir à la victoire de l’allemagne. La
SS Mohamed, formée d’immigrés intégrés de la goutte d’or, s’est
illustrée par ses atrocités contre les maquis en 44, jusqu’à la
désertion de ses membres après le débarquement.
Sont ce là des faits, que de Gaulle
pouvait ignorer ?
Pour former l’armée d’afrique, il fut
mobilisé 19 classes d’ « européens d’algérie » portant
à égalité les effectifs « indigènes » et
« français ». Il y a forcement une raison à cela ?
L’armée d’afrique fut « blanchie » dès le
débarquement en provence, et renforcée par des FFI .
Pourquoi ?
Le 8 mai 1945, pendant que 19 classes
d’européens sont encore mobilisés, une tentative d’insurrection,
qui sera lourdement répprimée éclate et échoue.
Le 27 Otobre 1946, dans le dernier
paragraphe du préambule : » La France entend conduire les
peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer
eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ;
etc... etc.....)
De Gaulle était un homme de
conviction, avec une haute idée de la France. Il est beaucoup plus
crédible de croire qu’il a avalé une couloeuvre en criant « Algérie
française » que de penser qu’il ait put changer d’avis en deux
ans.
Pour de multiples raisons, de Gaulle
voulait amputer la france de ses départements d’algérie.
Ce qui reste incompréhensible, c’est
pourquoi, la fin de l’histoire a été baclée. Jusqu’au dernier
jour, la France avait les atouts pour procéder en douceur à une
passation des pouvoirs.
Il reste encore de nombreuses questions
sans réponse.