A ce sujet, comme je l’ai évoqué en son temps, ma religion n’est pas faite sur ce point technique
Qui aurait d’ailleurs tout le savoir et l’expertise pour trancher à lui seul, dans l’état actuel des choses.Je viens de recevoir un mail d’un ami scientifique, qui étudie le dossier depuis plusieurs années et qui me fait le point de sa réflexion, sans a prioi, ni dogmatisme. Sa pensée n’a cessé d’évoluer et se corriger.Le propre d’une démarche honnête, à mes yeux
Je le livre tel quel, brut de décoffrage, sans commentaire. Je ne suis pas d’accord sur tout et parfois ne peut trancher.
(Vu la longueur, je le livre en deux fois)
"Cher ******
Un de mes frères, farouche défenseur de la VO et par ailleurs très
informé dans le domaine des sciences fondamentales a souvent puisé ses
informations sur ce site : je l’avais déjà visité, mais je le
redécouvre assez considérablement étoffé. Il va me falloir un peu de
temps pour prendre autant qu’il le faut la mesure et la valeur des
contre-arguments avancés.
Je me dis, à ce point, que le 11 septembre illustrera au plus haut
point, et pour longtemps, la difficulté qu’on rencontre dans
l’établissement ou le rétablissement des vérités de fait.
Si je m’en tiens à ce que j’ai pu parcourir ou reparcourir ces jours
ci, le « débunking » fort efficace de ce site renvoie dans les cordes un
certain nombres
d’arguments avancés depuis le départ. Des erreurs, voire des fautes,
ont été commises dans la remise en question de la V.O. ; on voit en
effet que :
- La liste des pirates de l’air, sur laquelle la BBC elle même avait
semé le doute, n’est pas discutable, du moins pas avec les arguments
avancés.
- L’incendie dans les tours a été, au moins pour la tour Nord et la
tour 7, de forte intensité et peut aisément, au moins dans la tour
Nord, avoir fragilisé une partie significative de la structure acier.
- L’incendie de la tour 7, en particulier, visible depuis le côté sud,
rarement montré par les truthers, a affecté un grand nombre de niveaux
(sans qu’on puisse cependant bien mesurer le degré d’intensité ni
l’évolution dans le temps).
- Les images de poutres acier découpées en biais sur le site de ground
zero ne prouvent absolument rien : il y a eu, évidemment, de la découpe
faite au moment du déblaiement au chalumeau oxy-coupeur (je ne comprend
pas comment cette image a pu être montrée systématiquement dans les
documentaires).
- Les études faites par les scientifiques (S. Jones et, même les 8
Danois) prouvant l’utilisation de thermites ou thermates ne sont pas
recevables, et de toute façon pas interprétable à notre niveau.
- L’argument des « coulées pyroclastiques » (le comportement des nuages
de poussière après les effondrements) n’est pas interprétable à notre
niveau.
- une quantité relativement importante de débris (difficilement
interprétables) a été
ramassée sur le site du Pentagone : on ne peut donc pas dire qu’il n’y
a absolument aucune trace d’avion.
- Certains documentaires (comme Loose-Change, que je n’ai pas
vu dans le « final cut », ou comme Zeitgeist qui, pour soulever
des idées qu’il faut suivre, n’en reste pas moins totalement à côté de
la plaque sur certains chapitres, comme celui de la religion)
comportent des approximations fautives, ou même des erreurs.
Pour en revenir à la question des Tours...
Oui, d’accord avec le ou les auteurs de ce site sur les points suivants
:
- Les structures en acier sont sensibles au
feu, un incendie peut conduire à la ruine totale d’un édifice construit
en acier ; il y a effectivement de nombreux exemples qui permettent de
prouver, de
manière tout à fait probante, que des incendies
mettent à bas assez facilement les charpentes métalliques et la
structure acier de certains bâtiments.
- Relativement au WTC 7, dont
l’effondrement soudain est présenté comme une preuve imparable de la
démolition
contrôlée, et qui apparaît comme l’une des meilleures cartes des
truthers, la
force de l’incendie a été mal prise en compte ainsi que l’information
selon laquelle se trouvaient, cas très
particulier à cet immeuble, de grands réservoirs de carburant devant
alimenter des génératrices de secours en situation d’urgence (ce
building étant le siège du PC en situation d’urgence de la ville de
NYC). Voir sur ce point document wikipédia donné infra.
- Le phénomène dit de « flambement » (ou flambage) et toute espèce de
déformation liée à la chaleur et aux reports de charge sur une
structure en acier peuvent provoquer des effondrements assez soudains
et, pourquoi pas, des réactions en chaîne.
- Le caractère soudain de la chute s’explique à partir du comportement
type d’une poutre d’acier porteuse chauffée par un incendie : phénomène
de « flambage » amenant à un perte de charge soudaine passé un certain
angle de déformation. Si ce phénomène s’observe à la base de l’édifice,
il est normal que tout tombe quasiment en chute libre.
Cependant :
- Aucun truther ne nie que l’acier, en cas d’incendie, se trouve
gravement
fragilisé et qu’une structure acier peut donc subir un sinistre
complet.
- Il est contestable de présenter sous l’angle de la similitude le
sinistre subi lors d’incendie par les constructions montrées en
exemples (hangars, magasins,...) et l’effondrement symétrique, total
et très rapide des tours du WTC. En effet, LE problème par excellence
qui est pris en
compte dans la construction d’un building en acier est celui du feu.
Les normes qui sont celles qui président à la construction d’un
building n’ont rien à voir avec celles qui sont appliquées dans la
construction d’un hangar, d’une patinoire, etc... surtout à la date où
ont été construits ces bâtiments. Les exemples donnés d’autres
sinistres ne
présentent aucune similitude relativement à l’état final : dans aucun
exemple on ne constate une dislocation totale de la structure acier :
fondue, déformée, elle reste globalement intègre. La dislocation totale
de l’acier de la structure suppose le déploiement de forces très
supérieures à celle que produit un incendie, du moins au vu de des
exemples apportés. Il n’existe donc aucun exemple d’immeuble non
seulement détruit mais totalement disloqué par un incendie et l’effet
de la pesanteur. C’est argument est mal réfuté par les débunkers : ils
s’appuient sur le fait que la tour de Madrid en construction, évoquée
par les truthers, qui fut ravagée par un incendie violent, et qui est
resté debout, n’est pas assimilable au WTC car il s’agit d’une ossature
en béton. Oui, mais il les truthers avancent bien d’autres exemples
d’incendies violents dans des building américains : le débunking ne
porte que sur une partie marginale de l’argument.
- OK, il faut tenir compte des nombreuses citernes dans le WTC 7 dont
on peut toujours imaginer que, dans les différents endroits où elles se
trouvaient, aucun dispositif de protection,
de sécurité, n’a fonctionné et qu’elles se sont totalement embrasée
(sans que cela soit apparent à l’extérieur de l’immeuble : difficile à
croire pour des citernes d’essence (carburant explosif) totalisant plus
de 60 000 l. ) : il faudra
tout de même expliquer :
- que l’effondrement constaté est parfaitement symétrique : donc
que les 24 colonnes d’aciers à l’intérieur et les 57 périphériques du
bâtiment fléchissent exactement
au même moment sans l’once d’un déséquilibre au moment des reports de
charge (dans ce type de phénomène, très sensible aux conditions
initiales, il suffit d’un rien pour que tout bascule d’un côté ou de
l’autre)... On rentre dans un ordre de probabilité très très proche de
zéro.
- que l’effondrement est total : il ne reste pas un étage debout,
pas un angle : le béton est pulvérisé, la structure acier totalement
disloquée.
- Concernant les WTC 1 et 2 : Les différents documentaires des
truthers, basés sur les archives des différents « directs » présentés sur
les chaînes de TV le 11/9 présentent sans la moindre ambiguïté un très
grand nombre de témoignages attestant de :
- l’existence d’explosions précédent l’effondrement des
tours (de
très fortes détonations, avec effet de souffle) ; une partie
significative des témoignages porte
explosions en sous-sol ; parmi ces témoignages, ceux de
nombreux pompiers.
- très importants dégâts dans le hall, au RDC, juste après l’impact
des avions : l’argument d’une onde de choc produite par le kérosène
dévalant les cages d’ascenseur n’est pas sérieux : à l’exception d’un
seul, les ascenseurs fonctionnaient en trois sections séparées, selon
deux paliers distincts installés aux étages « techniques » de la tour
(les deux bandes horizontales des tours, visibles de l’extérieur).
- présence de fournaises durables (plusieurs semaines) puis
d’acier
en fusion dans le sous-sol des tours au moment du déblaiement (sur ce
point, le debunking est assez faible et surexploite une faute faite par
les truthers dans l’utilisation et l’interprétation de certaines images
; il n’est pas sérieux d’expliquer la présence d’une très forte chaleur
en sous-sol par une continuation des incendies dans des poches d’air,
alors que les images montrent que la zone des incendies a été
totalement pulvérisée et projetée en poussière vers l’extérieur (effet
peau de banane) pendant la chute, et que les personnes situées dans la
partie la plus basse de la tour sont sorties indemnes de la zone après
l’effondrement). ..."
12/10 22:57 - Erem
@Léon Et avec Quirant Léon vous discuterez : température de fusion de l’acier ? (...)
12/10 22:36 - Erem
Je suis un lecteur visiteur habitué de votre blog personnel Nicole dans lequel j’apprécie (...)
08/10 20:33 - ZEN
M’enfin ! Léon a toujours raison Ce qui lui donne le droit d’injurier ceux qui ne (...)
08/10 09:08 - Manfred
Les rares scientifiques qui sont partis comme vous dites, sont sûrement découragés par vos (...)
08/10 07:07 - Manfred
J’ai vraiment du mal à saisir votre argumentaire monsieur Bulgroz, je ne vois pas du tout (...)
08/10 00:37 - Onegus
Pauvre Léon, qui pratique la méthode Coué pour se rassurer et nier la réalité : si vous saviez (...)
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