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Commentaire de ZEN

sur 11 Septembre 2001, quand les médias créent la rumeur


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ZEN ZEN 7 octobre 2009 17:00

(2) -suite-

Ci joint : document Wikipédia sur la structure des tours du WTC. Je souligne quelques points intéressants :


La structure des tours [modifier]

Les deux tours avaient une conception tout à fait révolutionnaire à l’époque de leur édification, selon l’ingénieur Minoru. Minoru était d’origine japonaise, et son projet d’édification de deux tours parallèles de type prismatique fut retenu en 1965. Selon son équipe, ces bâtiments étaient « invulnérables ». Ce type d’assemblage, peu onéreux et très simple, permettait la construction très rapide de ce genre d’immeubles, très répandu à la fin des années 1960. La construction du World Trade Center avait commencé courant 1966 pour s’achever en 1971 (l’inauguration eut lieu en 1973). La structure centrale des buildings avait été laissée nue à la fin de la construction. Les cloisons internes, qui délimitaient les quatre côtés du cœur central de chaque tour furent abattues pour laisser place à des bureaux, seul le noyau central servait à enfouir les gaines techniques et les cages d’ascenseurs avec les escaliers respectifs. Lors de sa construction, les planchers du World Trade Center étaient construits selon une structure en treillis, c’est-à-dire des poutrelles en forme de grues pylône à l’horizontale dans lesquelles était coulé une dalle de compression en béton armé. Ce béton, utilisé dans les chapes pour faire les planchers, est très résistant à l’effet dit « de flèche », qui consiste à s’enfoncer sous une lourde masse. On l’appelle aussi l’« effet poutre ».

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Schéma d’un plancher composite dans le WTC

La structure porteuse était scindée entre un faisceau central de 47 poteaux en acier, profilés de section rectangulaire à épaisseur en fonction de la hauteur dans l’immeuble, reliés les uns aux autres par des profilés de traverse, et un « tube » constitué de 240 poteaux d’acier, profilés à section carrée solidarisés par des plaques boulonnées. La structure centrale prenait quelques 60 % de la charge statique, le « tube » supportant les 40 % restants. Chaque profilé central devait ainsi porter en moyenne 7,5 fois la charge d’un poteau externe. Pris au même niveau, il était 7,5 fois plus résistant en moyenne car les éléments porteurs centraux se présentaient sous deux dimensions, 16 d’entre eux, formant les rangs externes, étant à peu près du double des autres. La fonction spécifique du « tube » était d’offrir une excellente résistance au vent et aux éventuels séismes. Ces deux ensembles étaient rigidifiés par une structure sommitale, une sorte de chapeau fait de poutres métalliques, dont le rôle était de limiter la déformation du tube lorsque celui-ci était soumis à des contraintes latérales, réduisant ainsi au minimum les contraintes subies par les planchers. Ceux-ci, très légers (50 kg/m2, valeur à vérifier car 10 cm d’eau sur 1 m2 pèse déjà 100 kg et le béton est généralement 2,5 fois plus dense, une valeur de 250 à 300 kg/m2 est plus probable), étaient constitués par un treillis de poutres métalliques fixé aux structures porteuses. Ils étaient capables de supporter dix fois (valeur trop optimiste à vérifier) leur propre poids.
Le noyau central enserré par les 47 poteaux porteurs abritait les ascenseurs et escaliers. Il occupait environ 1 200 m2.

Cette conception, qui date des années 1960, était bien adaptée pour des tours très hautes. Les tours jumelles avaient aussi été réalisées avec des coefficients de sécurité tels qu’ils permettaient, selon les concepteurs, de résister à l’impact d’un Boeing 707 ou un C8 en pleine charge, lancé à 950 km/h : « …une telle collision résulterait seulement en dégâts locaux ne pouvant causer l’effondrement ou des dommages conséquents à l’immeuble et ne mettrait en danger ni la vie ni la sécurité des occupants hors de la proximité immédiate de l’impact »[57]. Frank Demartini, qui dirigea le chantier de construction du WTC avait ajouté que : « …le bâtiment pouvait probablement soutenir de multiples impacts d’avions » bien que des expertstrop vague lors du procès de l’attentat du 26 février 1993 aient déclaré que contre des Boeing 767 cela serait inefficace[58]. à expliciter

En juillet 1971, la Société américaine des Ingénieurs civils (ASCE) avait attribué son prix national aux concepteurs des tours, y reconnaissant « le projet d’ingénierie démontrant le savoir-faire le plus achevé et représentant la plus grande contribution aux progrès de l’ingénierie et de l’humanité »[59].

Les publications techniques saluèrent également la qualité du projet dans sa capacité à résister à des évènements imprévus « provenant de l’utilisation d’aciers spéciaux à haute résistance ; en particulier, les colonnes extérieures conçues avec une marge énorme permettant de multiplier par vingt la charge utile sans mettre en péril la construction »[60].

Les autres bâtiments [modifier]

Cinq édifices plus petits composaient le reste du complexe. 3 WTC était un Vista Hotel (avant de devenir l’hôtel Marriott World Trade Center) de 22 étages, situé au coin sud-ouest du site. Trois immeubles (4 WTC, 5 WTC et 6 WTC) s’élevaient également autour de la place. 6 WTC, au coin nord-ouest, accueillait les locaux des agences fédérales U.S. Customs and Border Protection et U.S. Commodities Exchange. 5 WTC, au coin nord-est, la station de PATH et 4 WTC au coin sud-est complétaient le site, auquel il faut ajouter le gratte-ciel WTC7. Haut de 173,7 mètres et comprenant 47 étages, il fut conçu par Emery Roth & Sons et construit entre 1984 et mars 1987. De forme trapézoïdale, sa structure porteuse interne était constituée de 24 énormes colonnes d’acier, disposées en rectangle en dissymétrie dans le trapèze. La périphérie était constituée de 57 colonnes rapprochées pour ce qui est des côtés du trapèze et plus éloignées les unes des autres pour les deux autres faces (parallèles)[61]. L’immeuble WTC7 possédait plusieurs réservoirs de carburant :

  • 5 générateurs de secours, dont un réservé aux Secret Service, au 9e étage. Pas d’autres installations au-dessus de ce niveau ;
  • plusieurs réservoirs de 1 041 litres (275 gallons) d´essence aux niveaux 5, 7 et 8, à proximité des générateurs ;
  • un réservoir d´essence de plus de 200 litres au 9e étage, à proximité des générateurs ;
  • un réservoir de 22 700 litres d´essence aux niveaux 2 et 3 à proximité de la banque d’ascenseurs ;
  • au rez-de-chaussée, des réservoirs de stockage et d´alimentation des réservoirs secondaires en étage : l’un de 22 700 litres et deux autres de 45 425 litres d´essence.

Le principal occupant était l’entreprise Salomon Smith Barney, filiale de la Citigroup, avec 64 % de la superficie des bureaux. D’autres sociétés comme American Express, Standard Chartered occupaient des locaux. Il abritait aussi des services officiels avec un bureau de la CIA, du Department of Defense et l’Internal Revenue Service qui occupaient tout le 25e étage, un bureau des USSS, la Securities and Exchange Commission (SEC), où se trouvaient les archives d’affaires financières tels que les dossiers concernant les fraudes de Enron et de WorldCom, ainsi que le poste de commandement des situations d’urgence de la mairie de New York (tout un étage renforcé contre les attaques terroristes).

- Concernant la liste des architectes, ingénieurs, etc... que l’auteur du site trouve non significative  :
Il ne prend aucunement en compte la difficulté qu’il y a aller contre l’opinion en général et à défendre une position publique contre la VO aux USA, par les temps qui courent, en particulier ! Et il oublie les autres listes des témoins, des militaires, agents de services secrets, politiques,... qui rassemble des personnalités de haut rang en nombre très appréciable. Les scientifiques, comme c’est presque toujours le cas, ne font entrer en ligne de compte aucune considération politique... Qu’on le veuille ou non, la liste des personnalités qui « parlent » est considérable, suffisamment en tout cas pour couper court avec cette présentation fallacieuse du débat selon laquelle la « théorie du complot » ne vivraient que par l’engagement de pseudo journalistes ou d’artistes en mal de célébrité...


Conclusions :

1. Débunking de qualité mais qui ne fait pourtant qu’exploiter des points faibles, sans se soucier jamais de penser l’ensemble. Leur travail démonstratif repose sur le syllogisme suivant : la contre-enquête constitue une « théorie » ; or si une théorie est fausse sur un point, elle est fausse en tout point ; il se trouve que nous la réfutons en plusieurs points, donc rien ne tient : le débunking est total. Où l’on voit que les scientifiques ne savent pas toujours se mouvoir dans toutes les régions de la vérité : dans l’ordre de la factualité et de l’histoire le présupposé épistémologique qui fonde leur syllogisme est totalement sans valeur. Dans toute enquête affrontant la contingence, certaines pièces sont recevables, d’autres non ; l’existence de mauvaises pièces ne ruine pas la valeur des autres. Il faut donc inverser les choses : il suffit d’un seul argument dirimant totalement recevable pour que l’explication actuellement en vigueur s’effondre totalement (cfr le cas de l’affaire Dreyfus). Par ailleurs, comme dans toute enquête policière ou historique, l’ensemble des pièces secondaires forme faisceau de présomption qu’on est obligé, à un moment ou à un autre, de prendre en compte. Je ne fais pas l’inventaire de ce faisceau ici, mais il est, comme tu le sais, considérable.

2. Qu’il y ait des sites de debunking de cette qualité est une bonne chose : cela permet un mouvement dialectique sérieux, indispensable dans une enquête de ce calibre. On reste, cependant, encore trop dans la polémique et on a peu de chance d’en sortir ; dans l’ordre des vérités de fait, il demeure très très difficile de déplacer la position adverse. Mes arguments ne convaincront guère les « débunkers ». On ne peut en sortir qu’à partir du moment où il existe une instance qui se place en position de tiers, de juge, d’arbitre : on en est loin, très très loin, au vu de l’état de la vie intellectuelle en occident ! ... quant à la réouverture d’une nouvelle enquête, capable de prendre son indépendance à l’égard de la coalition de puissance et d’intérêts impliquée dans cette affaire, il vaut mieux ne nourrir aucune espérance. Pour nous, pris individuellement, le tiers arbitre doit être une partie de notre esprit... pour les autres, on ne peut rien faire ! Il ne faut pas perdre de vue tout ce que « déplace » la lecture critique de cet événement : rien moins que l’idée que notre société se fait de son rapport au pouvoir, à la liberté, à la vérité historique, à son destin. "




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