(2) -suite-
Ci joint : document Wikipédia sur la structure des tours du WTC. Je
souligne quelques points intéressants :
Les deux tours avaient une conception tout à fait révolutionnaire à l’époque de leur édification, selon l’ingénieur Minoru. Minoru était d’origine japonaise, et son projet d’édification de deux tours parallèles de type prismatique fut retenu en 1965. Selon son équipe, ces bâtiments étaient « invulnérables ». Ce type d’assemblage, peu onéreux et très simple, permettait la construction très rapide de ce genre d’immeubles, très répandu à la fin des années 1960. La construction du World Trade Center avait commencé courant 1966 pour s’achever en 1971 (l’inauguration eut lieu en 1973). La structure centrale des buildings avait été laissée nue à la fin de la construction. Les cloisons internes, qui délimitaient les quatre côtés du cœur central de chaque tour furent abattues pour laisser place à des bureaux, seul le noyau central servait à enfouir les gaines techniques et les cages d’ascenseurs avec les escaliers respectifs. Lors de sa construction, les planchers du World Trade Center étaient construits selon une structure en treillis, c’est-à-dire des poutrelles en forme de grues pylône à l’horizontale dans lesquelles était coulé une dalle de compression en béton armé. Ce béton, utilisé dans les chapes pour faire les planchers, est très résistant à l’effet dit « de flèche », qui consiste à s’enfoncer sous une lourde masse. On l’appelle aussi l’« effet poutre ».
La structure porteuse était scindée entre un
faisceau central de 47 poteaux en acier,
profilés de section rectangulaire à épaisseur en fonction de la hauteur
dans l’immeuble, reliés les uns aux autres par des profilés de
traverse, et un « tube » constitué de 240 poteaux d’acier, profilés à
section carrée solidarisés par des plaques boulonnées. La structure
centrale prenait quelques 60 % de la charge statique, le « tube »
supportant les 40 % restants. Chaque profilé central devait ainsi
porter en moyenne 7,5 fois la charge d’un poteau externe. Pris au même
niveau, il était 7,5 fois plus résistant en moyenne car les éléments
porteurs centraux se présentaient sous deux dimensions, 16 d’entre eux,
formant les rangs externes, étant à peu près du double des autres. La
fonction spécifique du « tube » était d’offrir une excellente
résistance au vent et aux éventuels séismes. Ces deux ensembles étaient
rigidifiés par une structure sommitale, une sorte de chapeau fait de
poutres métalliques, dont le rôle était de limiter la déformation du
tube lorsque celui-ci était soumis à des contraintes latérales,
réduisant ainsi au minimum les contraintes subies par les planchers.
Ceux-ci, très légers (50 kg/m2, valeur à vérifier car 10 cm d’eau sur
1 m2
pèse déjà 100 kg et le béton
est généralement 2,5 fois plus dense, une valeur de 250 à 300 kg/m2
est plus probable), étaient constitués par un treillis de poutres métalliques
fixé aux structures porteuses. Ils étaient capables de supporter dix
fois (valeur trop optimiste à vérifier) leur propre poids.
Le noyau central enserré par les 47 poteaux porteurs abritait les
ascenseurs et escaliers. Il occupait environ 1 200 m2.
Cette conception, qui date des années 1960, était bien adaptée pour des tours très hautes. Les tours jumelles avaient aussi été réalisées avec des coefficients de sécurité tels qu’ils permettaient, selon les concepteurs, de résister à l’impact d’un Boeing 707 ou un C8 en pleine charge, lancé à 950 km/h : « …une telle collision résulterait seulement en dégâts locaux ne pouvant causer l’effondrement ou des dommages conséquents à l’immeuble et ne mettrait en danger ni la vie ni la sécurité des occupants hors de la proximité immédiate de l’impact »[57]. Frank Demartini, qui dirigea le chantier de construction du WTC avait ajouté que : « …le bâtiment pouvait probablement soutenir de multiples impacts d’avions » bien que des expertstrop vague lors du procès de l’attentat du 26 février 1993 aient déclaré que contre des Boeing 767 cela serait inefficace[58]. à expliciter
En juillet 1971, la Société américaine des Ingénieurs civils (ASCE) avait attribué son prix national aux concepteurs des tours, y reconnaissant « le projet d’ingénierie démontrant le savoir-faire le plus achevé et représentant la plus grande contribution aux progrès de l’ingénierie et de l’humanité »[59].
Les publications techniques saluèrent également la qualité du projet dans sa capacité à résister à des évènements imprévus « provenant de l’utilisation d’aciers spéciaux à haute résistance ; en particulier, les colonnes extérieures conçues avec une marge énorme permettant de multiplier par vingt la charge utile sans mettre en péril la construction »[60].
Les autres bâtiments [modifier]Cinq édifices plus petits composaient le reste du complexe. 3 WTC était un Vista Hotel (avant de devenir l’hôtel Marriott World Trade Center) de 22 étages, situé au coin sud-ouest du site. Trois immeubles (4 WTC, 5 WTC et 6 WTC) s’élevaient également autour de la place. 6 WTC, au coin nord-ouest, accueillait les locaux des agences fédérales U.S. Customs and Border Protection et U.S. Commodities Exchange. 5 WTC, au coin nord-est, la station de PATH et 4 WTC au coin sud-est complétaient le site, auquel il faut ajouter le gratte-ciel WTC7. Haut de 173,7 mètres et comprenant 47 étages, il fut conçu par Emery Roth & Sons et construit entre 1984 et mars 1987. De forme trapézoïdale, sa structure porteuse interne était constituée de 24 énormes colonnes d’acier, disposées en rectangle en dissymétrie dans le trapèze. La périphérie était constituée de 57 colonnes rapprochées pour ce qui est des côtés du trapèze et plus éloignées les unes des autres pour les deux autres faces (parallèles)[61]. L’immeuble WTC7 possédait plusieurs réservoirs de carburant :
Le principal occupant était l’entreprise Salomon Smith Barney, filiale de la Citigroup, avec 64 % de la superficie des bureaux. D’autres sociétés comme American Express, Standard Chartered occupaient des locaux. Il abritait aussi des services officiels avec un bureau de la CIA, du Department of Defense et l’Internal Revenue Service qui occupaient tout le 25e étage, un bureau des USSS, la Securities and Exchange Commission (SEC), où se trouvaient les archives d’affaires financières tels que les dossiers concernant les fraudes de Enron et de WorldCom, ainsi que le poste de commandement des situations d’urgence de la mairie de New York (tout un étage renforcé contre les attaques terroristes).
- Concernant la liste des architectes, ingénieurs, etc... que l’auteur
du site trouve non significative :
Il ne prend aucunement en compte la difficulté qu’il y a aller contre
l’opinion en général et à défendre une
position publique contre la VO aux USA, par les temps qui courent, en
particulier ! Et
il oublie les autres listes des témoins, des militaires,
agents de services secrets, politiques,... qui rassemble des
personnalités de haut rang en nombre très appréciable. Les
scientifiques, comme c’est presque toujours le cas, ne font entrer en
ligne de compte aucune considération politique... Qu’on le veuille ou
non, la liste des personnalités qui « parlent » est considérable,
suffisamment en tout cas pour couper court avec cette présentation
fallacieuse du débat selon laquelle la « théorie du complot » ne
vivraient que par l’engagement de pseudo journalistes ou d’artistes en
mal de célébrité...
Conclusions :
1. Débunking de qualité mais qui ne fait pourtant qu’exploiter des
points faibles, sans se soucier jamais de penser l’ensemble. Leur
travail démonstratif repose sur le syllogisme suivant : la
contre-enquête constitue une « théorie » ; or si une théorie est fausse
sur un point, elle est fausse en tout point ; il se trouve que nous la
réfutons en plusieurs points, donc rien ne tient : le débunking est
total. Où l’on voit que les scientifiques ne savent pas toujours se
mouvoir dans toutes les régions de la vérité : dans l’ordre de la
factualité et de l’histoire le présupposé épistémologique qui fonde
leur syllogisme est totalement sans valeur. Dans toute enquête
affrontant la contingence, certaines pièces sont recevables, d’autres
non ; l’existence de mauvaises pièces ne ruine pas la valeur des autres.
Il faut donc inverser les choses : il suffit d’un seul argument
dirimant totalement recevable pour que l’explication actuellement en
vigueur s’effondre totalement (cfr le cas de l’affaire Dreyfus). Par
ailleurs, comme dans toute enquête policière ou historique, l’ensemble
des pièces secondaires forme faisceau de présomption qu’on est obligé,
à un moment ou à un autre, de prendre en compte. Je ne fais pas
l’inventaire de ce faisceau ici, mais il est, comme tu le sais,
considérable.
2. Qu’il y ait des sites de debunking de cette qualité est une bonne
chose : cela permet un mouvement dialectique sérieux, indispensable
dans une enquête de ce calibre. On reste, cependant, encore trop dans
la polémique et on a peu de chance d’en
sortir ; dans l’ordre des vérités de fait, il demeure très très
difficile de déplacer la position adverse. Mes arguments ne
convaincront guère les « débunkers ». On ne peut en sortir qu’à partir du
moment où il existe une instance qui se place en position de tiers, de
juge, d’arbitre : on en est loin, très très loin, au vu de l’état de la
vie intellectuelle en occident ! ... quant à la réouverture d’une
nouvelle enquête, capable de prendre son indépendance à l’égard de la
coalition de puissance et d’intérêts impliquée dans cette affaire, il
vaut mieux ne nourrir aucune espérance. Pour nous, pris
individuellement, le tiers arbitre doit être une partie de notre
esprit... pour les autres, on ne peut
rien faire ! Il ne faut pas perdre de vue tout ce que « déplace » la
lecture critique de cet événement : rien moins que l’idée que notre
société se fait de son rapport au pouvoir, à la liberté, à la vérité
historique, à son destin. "
12/10 22:57 - Erem
@Léon Et avec Quirant Léon vous discuterez : température de fusion de l’acier ? (...)
12/10 22:36 - Erem
Je suis un lecteur visiteur habitué de votre blog personnel Nicole dans lequel j’apprécie (...)
08/10 20:33 - ZEN
M’enfin ! Léon a toujours raison Ce qui lui donne le droit d’injurier ceux qui ne (...)
08/10 09:08 - Manfred
Les rares scientifiques qui sont partis comme vous dites, sont sûrement découragés par vos (...)
08/10 07:07 - Manfred
J’ai vraiment du mal à saisir votre argumentaire monsieur Bulgroz, je ne vois pas du tout (...)
08/10 00:37 - Onegus
Pauvre Léon, qui pratique la méthode Coué pour se rassurer et nier la réalité : si vous saviez (...)
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