Votre discours me hérisse le poil. Vous semblez incapable de voir qu’ici il ne s’agit pas de bien pensance qui s’opposerait à ce courage (c-vous avez de ces mots) - ignorez vous qu’i a attendu que le délai de prescription soit atteint pour publier afin d’être à l’abri d’un procès ? - de dévoiler ses côtés sombres mais bien de juger des faits d’un homme qui les non seulement reconnus mais revendiqués et ces faits n’ont pas à voir avec une morale du sexe (quoiqu’en core si si les amants tarifés sont mineurs) mais d’esclavagisme. Vous vous portez en garant de cette indulgence chrétienne, le feriez vous devant les esclavagistes modernes face à vous dans tous les domaines de la prostitution de mineurs, de travail d’enfants de 10 ans ? Et votre belle envolée sur le courage et en fait cette arrogance de dévoiler ses turpitudes qui sous prétexte d’authenticité mériteraient les honneurs et la gloire alors qu’ils n’auraient d’intérêts qu’après remords et exécution d’une peine subie pour avoir aider à briser des vies pour assouvir ses plaisirs. On reçoit l’enfant prodigue parce qu’il revient et parce qu’il a payé ses fautes. On ne pardonne pas à qui s’en flatte.
Le fait que nombre d’hommes puissent faire comme Mitterrand n’excuse en rien qu’il l’eut fait. En rien. Un coupable de crime n’excuse en tien ni ne justifie en rien un autre coupable. Ce genre d’argument est de la pire perversion. Si les autres faisaient comme Mitterrand et bien les autres mériteraient le même traitement. C’est exactement l’inverse de votre raisonnement qui excuse tout. J’espère que vous auriez la même modération si on amenait à vous un esclavagiste du sexe qui aurait tarifé pour ses plaisirs un de vos enfants à 12 ou 13 ans, parce que vous seriez incapables de les nourrir correctement.
En fait vous vous habillez du vêtement du sage au-dessus de la mêlée alors qu’en réalité vous flattez une pseudo-générosité et une pureté en vous qui sont complices de faits répréhensibles.