Bonjour,
Le texte qui suit est dédié aux massacrés d’Outreau.
Les arguments de défense de Mitterrand et de ses amis sont révélateurs, et c’est en cela que cette polémique est exemplaire, d’une application systématique des techniques de Schopenhauer (l’art d’avoir toujours raison).
Il est pour moi strictement inutile de parler de morale ou d’éthique ou d’honneur avec un ministre quelconque des gouvernements du nain. La liste serait longue (Hortefeux, Kouchner entre autres).
Qu’on écrive un livre (avec quelques copier-coller on peut avoir une idée exacte des paragraphes incriminés) tout fait moyen voir médiocre sur ses fantasmes, why not. En attendant bien sur le délai de prescription. Frédéric Mitterand, c’est donc certain maintenant, s’est fait un prénom. Mais sans doute pas dans le domaine qu’il souhaitait. Il est aussi très curieux de lire les louanges de la presse sur ce livre tout à fait moyen. Son oncle ne lui a pas légué le don de l’écriture.
Là où ça craint c’est qu’on le nomme ministre. De Gaulle a eu un ministre qui avait fait la guerre d’Espagne. Sarkozy a un ministre qui a fait du tourisme sexuel. C’est ça le vrai luxe.
Là où ça craint c’’est dans les dérives sémantiques. Le principe est simple : on met au même niveau tous les mots concernés par l’affaire, en oubliant leur champs de signification propre.
Un peu comme dans un brain trust.
Puis on oublie les mots relatifs au problème réel, pour d’autres mots ou expressions qui « pêtent à l’oreille » du bon peuple : Front national, honneur (on ne rie pas), autodafé (on ne rie pas), les bras m’en tombent (tant que se ne sont que les bras ...)etc...
Va venir, vous verrez, la défense ultime ; traiter ses détracteurs d’homophobes. La boucle sera bouclée.
Cette technique est systématique de la méthode Sarkozy. En excellents magiciens ils nous montrent la main qui ne fait rien. A nous de bien observer la main qui fait tout et qu’ils essaient de cacher.
C’est en cela que ces arguments sont insoutenables. Ils nous prennent pour des cons, incapables d’aligner trois mots ni un raisonnement simple.
La défense casi unanime de l’auteur des « Sodomies garçonnes orientales d’un fils d’Archevêque » par les médias et les intellectuels est hallucinante.
Dans quel autre pays membre de l’ONU cet individu serait-il encore ministre ?
Dans quel autre pays membre de l’ONU ce débat aurai-il duré plus de 48 heures ?
Pour quel autre individu la morale judiciaire et politique aurait-elle montré une telle souplesse d’échine ?
Dans quelle future réunion du fils d’archevêque en fusera pas le mot « pédophile » ? Et vous verrez que son auteur sera condamné.
Il va devoir démissionner, forcément. Mis dans un de ces fromages de la République. Mais que de temps perdu ! que de bêtises proférées ! que de discrédit sur un « establishment » complètement vérolé !
On a les dirigeants qu’on mérite. Et bien ce n’est pas brillant pour les électeurs français.
Vivement 2012.
On ne peut que retrouner à l’élève Mitterrand les mots de son maître : « casse toi pauv’con »
grosdada