Source AFP, juste un exemple non « webistique ». La rumeur est ce contre quoi je me bats, Masuyer... Donc voici, avec des noms, libre à vous de pousser l’enquête si vous doutez. Et sinon, lisez Fiammetta Venner.
Depuis janvier, « Mein Kampf » s’est vendu à près de 50.000 exemplaires et cette semaine il se classe au quatrième rang des meilleures ventes, selon le libraire D&R.
Ecrit en prison en 1925, « Mon combat » a pour
la première fois été traduit en turc et publié en 1939, dans un pays
déchiré par une lutte d’influence entre l’Allemagne nazie et les alliés.
"Mein
Kampf était un best-seller caché, nous l’avons sorti du placard pour
des raisons commerciales", explique à l’AFP Oguz Tektas des éditions
Manifesto, qui tient à préciser que son entreprise n’avait d’autre
motif que de « gagner de l’argent ».
Sami Kilic, propriétaire des éditions Emre à Istanbul, qui a également publié « Mein Kampf » —31.000 depuis fin janvier, dont 26.000 déjà vendus— admet que c’est surtout les jeunes qui l’achètent.
"Les événements ont un impact sur les ventes", dit-il, faisant allusion aux aspirations turques à rejoindre l’Union européenne, perçue dans les milieux nationalistes comme un abandon des valeurs nationales, la guerre en Irak qui a déclenché un sentiment anti-américain en Turquie, et la politique israélienne envers les Palestiniens.
"C’est surprenant et étonnant« , reconnaît M. Kilic. »Ce livre, qui n’a pas le moindre lot d’humanité, semble malheureusement être pris au sérieux ici", déplore pour sa part le politologue Dogu Ergil, interrogé par un journal turc.
Selon lui, l’engouement pour « Mein Kampf » dans ce pays à forte majorité musulmane s’explique notamment par une recrudescence de l’antisémitisme et de l’anti-américanisme nourris par l’occupation de l’Irak et les violences contre les Palestiniens.
"Le nazisme enterré dans les oubliettes de l’histoire en Europe a commencé à apparaître chez nous", regrette le professeur Ergil.
Contrairement à ce que laissent penser les ventes, la Turquie n’a jamais été un pays antisémite. Bien au contraire, c’est le sultan Beyazit II qui a accueilli les juifs d’Espagne fuyant l’Inquisition au XVe siècle, donnant ainsi l’exemple de ce qui allait devenir une tradition. De tout temps, l’Empire ottoman, puis la République Turque furent les protecteurs des juifs chassés d’Europe par les différents pogroms et le génocide nazi.
Silvyo Ovadya, le chef de la communauté juive de Turquie, qui compte 22.000 membres sur une population de 71 millions, se déclare « irrité » par cet intérêt soudain pour un livre qui jette les bases d’une politique raciste et antisémite et s’étonne du "fait qu’un livre de 500 pages puisse être publié à aussi bas prix". M. Ovadya dit avoir fait part de ses préoccupations aux maisons d’éditions qui ne l’ont pas écouté.
La majorité des juifs turcs sont établis à Istanbul, qui compte 18 synagogues. En novembre 2003, deux synagogues stambouliotes avaient été la cibles d’attentats islamistes qui avaient fait 25 morts et des centaines de blessés.
Source : AFP
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