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Commentaire de Nometon

sur Frédéric Mitterrand n'est pas hors-la-loi !


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Nometon Nometon 9 octobre 2009 16:42

Cher Raphaël Zacharie de IZARRA,

Les choses se compliqueront encore, même si une enquête a lieu (et il semble qu’heureusement, elle aura lieu). C’est l’usage des gens de puissance de faire d’actes simples et terribles des « choses plus compliquées », il s’agit même d’une grande part de l’art des avocats.

Mais dès à présent, les soupçons, qualifions-les comme tels, sont si forts qu’ils pèsent non seulement sur l’homme, mais sur sa fonction. Cet homme est ministre de la République. Sa parole nous représente, ici et à l’étranger. Ses décisions nous obligent. La moindre des dignités serait qu’il démissionne.

Chacun est libre pour lui-même et dans sa vie intime, chacun est libre avec cette seule mais indispensable limite : entre adultes consentants. Dans cette limite, personne n’a rien à dire ou à juger, la liberté est indispensable et doit s’imposer.

Mais FM a franchi le Rubicon et c’est d’ailleurs ce franchissement qui lui a paru pouvoir intéresser le beau monde, lui a paru valoir un livre.

Et pour parler littérature : s’il avait décrit un personnage, un narrateur distinct de lui, il aurait alors fait une oeuvre d’écrivain et nul n’aurait rien pu lui reprocher. Mais tel n’est pas le cas et pour cause : c’est de lui dont il parle, car c’est sa « mauvaise vie » qu’il entendait mettre en avant ; ses « confidences » ne valent, commercialement parlant, que par son nom.

Pour parler littérature encore : « gosse » et « garçon » sont des termes très clairs, permettant de qualifier un personnage non majeur et pour le premier, un enfant.

Mais ce triste sire sait très bien que la cour qui est acquise (peut-être pas d’un prétoire, mais qui sait ?) dans ce pays où règne une monarchie rampante et où les courtisans s’empressent un peu partout, dans les journaux, dans les media, de venir au secours de ce pauvre, pauvre Frédéric Mitterrand.

Et un fois encore, des enfants du bout du monde, ceux-là n’en ont cure. Peut-être même qu’ils en rient un peu.

Démission !


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