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Commentaire de Pierre JC Allard

sur Quand la misère fait bander


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Pierre JC Allard Pierre JC Allard 10 octobre 2009 21:42
@ JL 18 h44

Le discours de la droite est séduisant parce qu’il colle au sentiment populaire... et n’a rien d’un discours de droite. Le débat politique fonctionne à partir de la prémisse que 90 % des citoyens qui ne se désinteressent pas complètement de la démocratie ont déjà fait allégeance à un parti et ne prêtent qu’une attention dstraite à ce qui se raconte, dans la mesure où les mots n’en changent pas.
 
Chaque part cherche donc prudemment à garder son image de marque qui est aussi une identification sociale ... et une rente. Au centre ( de PS à UM’P) , on cherche aussi a conquérir le 10% vagabond qui donne le pouvoir, mais par des slogans et des jeux de personnalités. Toucher aux idée est tabou.

Aux extremes, on peut prendre plus de risques. Quand la société bascule, les extremes peuvent offrir des solutions miracles... ou simplement une image moins rance que la platitude insignifiante des « éléphants » et assimilés. Quand on touche une corde sensible qui donne au peuple le gout du changement il y a une breve periode pendant laquelle il VEUT prendre des risques . 

Quand la population veut prendre un risque, elle va d’abord vers ceux qui lui ont fait miroiter l’utopie dont elle revait et c’est generalement à gauche, pour le contenu social que propose la gauche... mais sans vraiment y croire. Si la gauche ne veut pas passer à l’acte, souvent parce qu’elle est conscient de l’irréalisme de ce qu’elle a proposé sans y croire, la population bascule à droite... et la droite releve le défi.

Souvent la droite releve le defi de réaliser les promesses de lka Gauche ! Pourquoi, parce que le droite ne vend pas un contenu social, mais une manière de faire. Une approche autoritaire. NON DÉMOCRATIQUE. Si la population lui dit clairement ce qu’elle veut, la droite est prête à tenter de le lui donner... 

Gratifiant, enthousiasmant... jusqu’à ce que la démesure implicite au projet que le peuple veut et que la gauche lui refuse - à cause de cette démesure - pousse la droite qui a été miseau pouvoir a des mesures plus coercitives qui finalement briseront le soutien de la population et conduiront à une révolution... qu’on dira de Gauche.

Aujourd’hui nous en sommes au point du rejet de l’ordinaire. L’affaire Mitterand peut être la paille qui brise le dos du chameau ; la prise de conscience par la population que son ennemi n’est pas sa gauche ou a sa droite... mais en haut ! Une caste gouvernante qui ne lui veut pas de bien. 

Quand arrive cette prise de conscience. La Gauche a un peu de temps, mais pas beaucoup, pour offrir un projet de changement. Pour répondre au rejet de l’ordinaire en offrant de l’extraordinaire. Si elle ne le fait pas, c’est la Droite qui offrira a la population ce que la population veut.

Elle le fera sans rien y ajouter des horreurs caricaturales que les médias associent à la « Droite ».... et qui n"existent pas ! il est alors possible que la population dise oui. Qu’elle accepte d payer en perte relative de liberté les avantages sociaux et économiques qu’on lui offrira. 

Ce troc n’est pas un catastrophe immédiate. La catastrophe vient plus tard. Quand on ne peut poursuivre la croissance pyramidale des désirs satisfaits.... Mais c’est une autre problématique. On en reparlera



PJCA

 


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