D’abord, personne ne « se baladait innocemment » à proximité de ces produits dangereux. Ce ne sont que des poussières qui était complètement confinés (donc qui ne pouvaient pas s’échapper dans la nature). C’est inévitable lorsqu’on travaille un métal, on créé des poussières de ce métal... Et tout le monde connait bien le problème de la poussière, elle se met dans le moindre recoint... De plus estimer sa quantité à priori est très difficile.
Ensuite l’info avait été transmise par le CEA à l’autorité de sureté en juin. Pourquoi l’ASN n’en parle que maintenant, ça, ça les regarde ! De plus, cet évènement est classé 2 sur l’échelle INES ce qui veut dire : « Incident sans conséquence » (source wikipedia). Alors, je ne partage pas votre avis sur le fait qu’« on peut raisonnablement s’inquiéter de cette situation ».
Vous parlez de super phénix en disant qu’on connait la suite. Oui, la suite, c’est que le site a été fermé par manque de rentabilité économique. Mais c’était de la recherche et nul part dans le monde, on ne demande à aucune installation de recherche de la rentabilité à court terme. On a essayé, ça ne marche pas, on arrête.
Après on peut continuer à faire dans la désinformation et le sensationnel en posant des questions ouvertes et sans réponse (un peu comme vous faites). La réalité, c’est effectivement que le nucléaire est une technologie sensible mais à mon sens pas plus sensible pour nous que la maitrise du feu il y a 800 000 ans par les premiers hommes.
L’humanité avance et prend des risques. Le tout aujourd’hui comme il y a 800 000 ans, c’est de ne pas dépasser les bornes (oui, les feux de forêts, c’est dangereux) en regard de la technologie qu’on cherche à maitriser.