à Péripate une autre approche
III - Baisser les revenus des uns, augmenter les salaires des autres.
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article873
Eléments pour une politique salariale et fiscale de classe en France. suite de I et II (*)
Il s’agit de mener une politique salariale et fiscale qui s’appuie sur
les considérants politiques dégagés précédemment en I et II ci-dessous.
Le texte 1 est lle cadre général, le texte 2 une théorisation intermédiaire.
Le texte III est à écrire collectivement, notamment sur
des prérequis tels que la nécessité de prendre des mesures pour réduire
les taxations sur la consommation, et donc à terme abolir la TVA. Mais
certaines taxes méritent d’être maintenues. C’est au débat démocratique
de trancher sur la base d’une discussion ouverte et argumentée. De
même, on va ici faire l’impasse sur la présence ou non de service
public alors qu’il s’agit d’une différence de situation très importante
entre deux pays qui par ailleurs peuvent avoir une distribution des
revenus similaire. C’est là un fait avéré, démontré.
Passons à des rudiments qui fournissent la ligne d’une politique de classe en matière de pouvoir d’achat.
1 - Pour les nantis (revenus mensuels supérieurs à 8500
euros) : réduction des revenus, plus forte ponction fiscale. Recherche
internationale des prédateurs économiques et financiers.
2 - Pour les travailleurs aisés (revenus entre 3000 et 5000 euros par mois) : blocage des revenus, ponction fiscale moyenne.
3 - Pour les prolétaires (moins de 3000 euros) :
Augmentation des salaires de tous et et toutes pour les moins de 2600
euros. Très faible
imposition des revenus et autres impositions.
4 - Pour les sous-prolétaires (moins de 1200 euros) : Aucune imposition, forte augmentation de
salaire.
Christian Delarue
CA d’ATTAC France
* Rappel des I et II :
I. Le dévoilement des dominations globales
http://www.france.attac.org/spip.php  ;?article10262
II. Les deux alliances de couches sociales au sein du peuple-classe à
renforcer
http://www.france.attac.org/spip.php  ;?article10263
Y figure la division en 4 grandes couches sociales
4 - LES NANTIS : Ils sont
entre le peuple-classe et la bourgeoisie ; ce sont les dirigeants de
sociétés anonymes. Il gagnent de
8500 euros à des sommes exorbitantes. En fait, ils sortent rapidement
du peuple-classe pour passer dans la classe bourgeoise, celle la plus
collectiviste qui est prêt à tout pour défendre ses intérêts, ses
privilèges et ses pouvoirs.
3 - LES TRAVAILLEURS AISES : ils appartiennent au peuple-classe. Ce sont les cadres, les indépendants et le petit patronat. Ils gagnent entre
3200 et 5000 euros. Ils gagnent beaucoup moins que les riches, les nantis.
2 - LES PROLETAIRES : Ils
épuisent leur revenu mensuel en fin de mois ou pour les « plus aisés »
arrive à épargner modestement. Ils gagnent tous moins de 3000 euros par
mois. La zone frontière supérieure du prolétariat tourne entre 2600 et
3200 euros par mois selon les situations, les modes de vie et les lieux
de vie.
1 - LE SOUS-PROLETARIAT : Ils gagnent moins que le smic. Ils peuvent travailler et être pauvre. C’est la honte des pays riches.