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Commentaire de Big Mac

sur Il y a 1.000 ans, le Saint-Sépulcre était détruit par le calife Hakim


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Big Mac 19 octobre 2009 14:56

Pour répondre au propagandistes musulmans qui vous assurent que jamais une armée musulmane n’a mis les pieds en Inde :

 Les envahisseurs musulmans commencèrent leurs incursions au début du 8ème siècle, sous le règne de Hajjaj, le gouverneur de l’actuel Irak. [...] En 712, sous le commandement de Mohammed Kasim, les auteurs des raids démolirent les temples, brisèrent les sculptures, pillèrent les palais, tuèrent un nombre incalculable d’hommes – le massacre des habitants de Debal se prolongea pendant trois jours – et emmenèrent les femmes et les enfants en esclavage, certains réservés aux pratiques sexuelles. Après la vague de violence initiale, Kasim tenta toutefois de rétablir la loi et l’ordre sur ces terres nouvellement conquises, et à cette fin, il autorisa même un certain degré de tolérance religieuse. Mais quand Hajjaj, son maître, entendit parler de ces usages pleins d’humanité, il objecta : « Il apparaît dans votre lettre que l’ensemble des règles que vous avez promulguées pour le confort et le bien-être de vos hommes est en parfait accord avec la loi religieuse. Mais la manière d’accorder le pardon prescrite par la loi est différente de celle que vous avez adoptée, puisque vous accordez votre pardon à chacun, riche ou pauvre, sans faire aucune distinction entre ami et ennemi. Le Grand Dieu dit dans le Coran [47.4]  : “O Vrais Croyants, quand vous rencontrez des incroyants, coupez-leur la tête.” Ce commandement du Grand Dieu est un commandement supérieur et doit être respecté et suivi. Vous ne devez pas être trop indulgent et montrer de la pitié, ceci pourrait anéantir la portée de l’acte. Désormais, n’accordez de pardon à aucun ennemi et n’en épargnez aucun, car si vous le faites, tous vous considéreront comme un homme à l’âme faible. »
 Dans une communication ultérieure, Hajjaj répéta que tout homme valide devait être tué, et que les fils et filles en bas âge devaient être emprisonnés et retenus en otages. Kasim obéit, et en arrivant à la ville de Brahminabad, il massacra entre 6 000 et 16 000 hommes.
 La portée de ces événements ne se limite pas seulement à l’horreur qu’inspire le nombre de personnes massacrées, mais étend sa signification au fait que les auteurs de ces massacres n’étaient pas les soudards d’une armée désobéissant aux enseignements éthiques de leur religion, comme l’étaient les croisés européens en Terre Sainte, mais bien qu’ils faisaient exactement ce que leur religion enseignait. (On peut noter que le Christianisme a évolué et ne prêche plus les croisades, ce qui n’est pas le cas de l’Islam. Il est abondamment prouvé que la jihad a été prêchée depuis les centres officiels de l’Islam et non pas seulement par des groupes marginaux d’extrémistes fanatiques.)
 Les exploits de Kasim le précurseur se poursuivirent au début du 11ème siècle, quand Mahmoud de Ghazni « traversa l’Inde comme une tornade, détruisant, pillant et massacrant », appliquant avec zèle l’injonction coranique qui demande la mort des idolâtres qu’il avait juré de châtier chaque jour de sa vie.
 Au cours des dix-sept vagues successives de cette invasion, du propre aveu de l’érudit Alberuni que Mahmoud avait emmené en Inde, « Mahmoud ruina complètement la prospérité du pays, et accomplit de merveilleux exploits, dignes de figurer dans la mémoire du peuple, telle une ancienne légende, réduisant les hindous en atomes de poussière éparpillés dans toutes les directions. Les restes dispersés [de cette population] nourrirent de ce fait, une aversion invétérée à l’encontre des musulmans. »
Doit-on s’en étonner ? À ce jour, les citoyens de Bombay, New Delhi, Calcutta et Bangalore vivent dans la crainte du Pakistan, pays politiquement instable et détenteur de l’arme nucléaire, qui contrairement à l’Inde (mais comme tout pays musulman), n’a pas réussi à maintenir la démocratie depuis l’indépendance.

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