Fouad,
Quand je parle de fiscalité, je parle du modèle vraiment islamique, et du droit posé et du droit positif réellement islamique.
Cette fiscalité touche à 2.5 % des revenus non consommés, pour les musulmans, et ne devait pas dépasser cette même proportion pour les personnes riches parmi les dhimmis (les pauvres, femmes et vieillards n’étaient pas imposables).
Ce qui encore très étonnant c’est que contrairement aux musulmans, aux dhimmis était appliqué un forfait par personne plutôt qu’un pourcentage attaché aux revenus, ce qui avantageait alors les dhimmis, permettant à leurs communautés d’avoir une fiscalité parallèle interne dédiée à la préservation de leur patrimoine cultuel et de leurs structures cléricales.
Les excès des gouvernants en dehors de tout droit positif islamique je l’avais évoqué dans mon développement d’in sus, et expliqué que lorsqu’il se manifestait il ne touchait pas qu’aux dhimmis mais à tous les pans des sociétés, musulmans ou non musulmans.
L’intérêt essentiel de ladite fiscalité était intégrationniste, amenant tout le monde à participer dans l’effort de la nation disais-je.
Les diwanes des kalifats même très très anciens étaient très scrupuleux dans la notation de la comptabilité nationale, et les anciens historiens arabes étaient très bavards, sans oublier les théologiens qui participèrent à la codification du droit positif. Sinon, plus récemment, les archives propres à l’empire Otoman pilulent de notes administratives issues des 3 coins de la planète.