« Mais le problème du rap, ne vient pas de la façon de le danser, mais du contenu de ses textes ».
Qu’en savez vous ? C’est comme les religions : le rap a ses extrémistes, vous les amalgamer car vous n’y comprenez rien et ne connaissez rien. Vieux réflexe de peur de la jeunesse. Vous « admettez » le hip hop car il ne vous dérange pas ... c’est gagne petit, ça. je suis CONTRE que l’injurie la police, mais je défendrai le rap pour la souffrance qu’il exprime : je viens d’une génération qui a admiré et qui admire encore le blues, or le rap est le blues du XXI eme, c’est une évidence. Je ne me lève pas la nuit pour en écouter ; je défends l’idée de l’expression, même si je trouve qu’elle va trop loin. Le blues s« opposait au gospel, en fourrant partout des insanités et des allusions grivoises : »shake you moneymaker« . Les rappeurs font pareil, mais le monde en face à changé : visiblement, vous ne l’avez pas encore compris : comprendre n’est pas absoudre les dérives....
maintenant, laissez-moi vous faire écouter l’un des papes du rap. Il s’appelle Gill Scott Heron, t n’a fait que des chefs d’œuvres. Son »
We almost lost detroit« une satyre impitoyable d’une société .
.. nucléarisée. Son »La prochaine fois ça vous évitera de mépriser un mouvement qui vaut le détour, et qui a plus de 40 ans maintenant : les préfigurateurs étant The
Last Poets... Gill Scott Heron a aussi fait « The revolution will not be televised » qui est un autre constat sidérant. Cet homme est un précurseur, et un visionnaire, et le rap s’y rattache ; tout ce la à une HISTOIRE, que vous ne connaissez pas, hélas ! Pauvre de vous !
Cultivez-vous donc, ça vous fera le plus grand bien...