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Commentaire de timiota

sur Ne nous reste-t-il que le débat de la Médiocrité ?


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timiota 23 octobre 2009 01:24

Les antinomies et antagonismes que vous pointez sont très réels, mais je pense que vous n’êtes pas le premier à vous pencher dessus. Et il le faut car les visions binaires nous laissent sec.

Je pense précisément à l’arsenal philosophique de Bernard Stiegler : ces choses ambigues qui nous entourent sont comme les poisons-médicaments : des « pharmaka ».
Et c’est la structure générale de toutes les « vagues » (« bulles ») que d’avoir un déterminant technique primitif qui attire (on va pouvoir faire ceci ou cela), par une « protention » assez simple, puis qui détourne de ses apparences, puis qui enfin apparait carrément nocif. Cela a été dit par Platon (ou Socrate) de l’écriture, on évitait de connaitre les choses avec l’écrit, c’est pas bien. Et eux même qui apprirent à raisonner « libre » , en faisant fi de la force idéologique des clans (si prégante dans l’antiquité) , furent piégés par les sophistes, des raisonneurs qu’on payait en drachmes pour qu’ils assurent des salons réussis, qu’importe la vérité de leur raisonnement.

Quant à la médiocrité, Stiegler parle de « misère symbolique », et je trouve ce choix assez juste ; perte de savoir-faire surtout patent à l’ère de la télé (dont le pic passe, il est vrai), de savoir-vivre, car il n’existe plus d’espace « bidirectionnel » où vos singularités se ressourcent auprès de celles des autres. Le marketing passe entre...

Vous pouvez peut être commencer par « En finir avec la mécroissance » de Ars industrialis, ça depend de votre gout pour la philo + ou - absconse...


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