Plus le temps passe,
et plus on s’aperçoit que le pantin mis en place par les lobbys n’est
qu’une façade qui se lézarde. La grenouille commencerait-elle à
éclater ?
Malheureusement, cette semaine a été riche en
évènements anti-internet. Elle a commencé dimanche matin avec les 2
petits nouveaux fichiers de l’intérieur. Puis, c’est la commission
Famille, éducation aux médias qui risque demander l’intensification du
flicage. Dans le même temps, le Conseil Constitutionnel s’est basé sur
le baratin, et non la réalité technique en matière de sécurisation de
ligne, et a laissé Hadopi 2 quasiment en l’état. Enfin, l’amendement 138 du
paquet télécom, européen a été vidé de sa substance protectrice. Les
travaux de la commission Zelnik se poursuivent et ne présagent rien de
bon. Loppsi 2 ne va pas tarder non plus. On peut les attendre en
période pré-électorale pour les régionales quand les français auront
l’esprit ailleurs.
Plus que jamais, les 100 000 enragés du Net
doivent peser dans la balance pour ne rien lâcher à un pouvoir occulte
qui tient médias, banques, politiques et vedettes people. Peut-être
même aussi les supermarchés qui peuvent en quelques jours briser nos
agriculteurs, organiser la famine...
Le peuple doit raffermir
son « NON ». Il a été bafoué à propos de la construction européenne.
L’acharnement des lobbys (chassez les par la porte, ils reviennent par
la fenêtre) fait peser toujours plus lourdement les droits du code de
la propriété intellectuelle, via les industries du loisir, le logiciel,
mais aussi la médecine, les techniques... ce qui limite l’exploitation
des connaissances et des progrès à ceux qui ont les moyens de payer.
Mais parfois, c’est l’argent public qui a servi à la recherche et le
public lui attendra pour en profiter.
Internet est un moyen
d’expression pour tous, ce qui n’est jamais arrivé dans l’histoire de
l’humanité. Ne les laissons pas nous le confisquer. Utilisons le pour
nous libérer du joug des puissants.
Aujourd’hui, virtuellement, la tête de JeanJean vient de rouler dans la sciure. Il en faut d’autres.