j’ai lu avec un très grand intérêt votre intervention que je trouve malgré tout contestable encore que l’étranger que je suis puisse être fondé à se prononcer sur une question strictement française. Mais pour Chevennement, je crois que cela vaut le cout. Chevennement n’est pas un homme de l’ancienne France qui de toutes les manières n’est pas révolue. Si de ma lointaine Afrique j’arrive à le comprendre c’est qu’il doit avoir assez de français pour en faire mieux.
Chevennement est simplement un français ni de droite ni de gauche ni de quelque autre bord que ce soit. Il est dans le parti socialiste, cela personne ne saurait le nier. Il a des idées que peut bien défendre un militant de droite ou n’importe quel citoyen libre, là également c’est une vérité et qui explique bien sa nature.
Mais là où j’aurais pu partager votre point de vue, c’est peut être que par média interposés, bien de français n’aient pas pu connaitre la valeur de l’homme son parti, comme vous le dites si bien, n’ayant pas fait le jeu qui conviendrait. Cela voudrait il dire qu’il ne le sera jamais ? C’est là notre point de divergence.
Chevennement maintiendra donc sa candidature, et réussira peut être à passer le premier tour et gagnera au second. Si nous voudrions le voir réussir, ne lui prêtons pas le bâton de l’échec. Le vote est le jeu le plus inexact qui soit et j’attendrais le déroulement des élections pour être convaincu qu’il n’aura pas été élu. Pour l’instant, bien que je ne sois pas français, je solliciterais qu’il maintienne sa candidature et avec un peu d’effort, il sera le futur chef de l’Etat français, de la France d’aujourd’hui qui renouera avec sa grandeur d’antan qui ne sera pas seulement celle de de Gaulle, mais mieux encore celle de Napoléon, le respectable officier qui mérite comme Roland le preu, l’admiration de tout homme respectable.