Bonjour M. Moreau, et merci de venir faire de la retape pour l’article mentionné, tout en oubliant de précisez que vous en étiez l’auteur, histoire de l’auto-valider.
Tout votre propos tourne autour d’une idée, Guy Môquet n’était pas un résistant car il n’a pas fait d’acte de résistance.
Le problème provient de votre définition de « la résistance ».
« La résistance », ce n’est pas que le dynamitage de train ou le coup de force armé. La résistance, c’est également la dénonciation des mensonges d’un régime, et le rétablissement de la vérité.
Faut-il rappeler que Guy Môquet fut arrêté pour une distribution de tract pro-communiste, ce qui constitue indiscutablement un fait de résistance. Et bien que son meurtre n’ai pas de rapport avec ce fait, il n’en reste pas moins qu’il croupissait en prison pour cette distribution de tract, donc cet acte de résistance.
Votre article cité était particulièrement cynique. En plus de vos doutes, vous vous êtes abstenu de considérer que le fait de se faire assassiner à 17 ans l’a assurément empêché de mener des actions de résistances plus « valides » à votre sens.
Bref, un argumentaire particulièrement répugnant dont il n’y a franchement pas de quoi à être fier !
Pas étonnant de le voir applaudi par la piétaille extrémiste de droite qui s’évertue ici à réécrire l’histoire en niant le rôle positif de la gauche en général et du communisme en particulier dans la seconde guerre mondiale.