Extrait sur le site des Manants du Roy :« Belle lettre d’un jeune garçon de 17 ans. Lettre d’un résistant ? Bon sang ne saurait mentir…
Fidélité à la cause communiste de son père, de son oncle, de sa tante, à cette même cause qui, obéissante aux ordres de Moscou, faisait dire dans « L’Humanité » du 13 juillet 1940 : « Les conversations amicales se multiplient entre travailleurs parisiens et soldats allemands : Nous en sommes heureux. Apprenons à nous connaître, et quand on dit aux soldats allemands que les députés communistes ont été jetés en prison et qu’en 1923, les communistes se dressèrent contre l’occupation de la Ruhr, on travaille pour la fraternité franco-allemande »…
Tout comme Maurice Thorez a obéi aux ordres de Georgi Mikhailov Dimitrov, secrétaire général du « Kominterm » et a donc déserté pour se réfugier à Moscou, de nombreux communistes français distribuent des tracts appelant : « par tous les moyens appropriés, en mettant en œuvre toutes vos ressources d’intelligence et toutes vos connaissances techniques, empêchez, retardez, rendez inutilisables les fabrications de guerre, contrecarrez l’action des gouvernements français, qui aident les fascistes finlandais et se préparent dans le Proche-Orient à attaquer l’U.R.S.S parce qu’elle est la patrie du socialisme »
Prosper Môquet, cheminot, député communiste et père du jeune Guy Môquet s’est-il insurgé contre la ligne du parti ? Point que l’on sache… Arrêté en octobre 1939 et emprisonné par la suite en Algérie comme d’autres députés du Parti communiste…Le Parti communiste « français » a soutenu le pacte « Molotov-Ribbentrop » signé le 23 août 1939, pacte qui a facilité l’envahissement de la France…
Le jeune Guy Môquet a poursuivi la lutte qu’avait mené son père et en été 1940, qu’elle action de résistance mène-t-il ?
Il colle des « papillons » et distribue des tracts d’un « grand patriotisme »… Que pouvait-on lire sur les tracts communistes de cette époque ?
« Des magnats d’industrie (Schneider, De Wendel, Michelin, Mercier [...]), tous, qu’ils soient juifs, catholiques, protestants ou francs-maçons, par esprit de lucre, par haine de la classe ouvrière, ont trahi notre pays et l’ont contraint à subir l’occupation étrangère [...] De l’ouvrier de la zone, avenue de Saint-Ouen, à l’employé du quartier de l’Étoile, en passant par le fonctionnaire des Batignolles [...] les jeunes, les vieux, les veuves sont tous d’accord pour lutter contre la misère… »
Le « patriote » Guy Môquet a été arrêté le 15 octobre 1940, alors que le pacte « germano-soviétique » venait d’être enterré le 22 juin 1941 par l’opération Barbarossa.
Entre ces deux dates, quels sont les actes de résistance du « patriote » Guy Môquet ? L’histoire ne le dit pas.
S’il n’y a pas lieu de se réjouir de l’exécution d’un jeune garçon de France, fusillé par l’occupant à 17 ans, l’histoire retient que d’après le témoignage de l’abbé Moyon, curé de Saint Jean de Beré, appelé par l’autorité civile et militaire pour assister les victimes : « les condamnés ont refusé d’avoir les yeux bandés et de se laisser attacher au poteau. Un seul - le jeune homme de dix-sept ans - a eu un évanouissement. Lui seul a dû être attaché dans cet état, mourant ainsi dans cette triste condition. » (Mgr Jean-Joseph Villepelet, Un évêque dans la guerre, Éditions Opéra, 2006).
Et répétons le, s’il n’y a pas lieu de se réjouir de cette exécution, il y a lieu d’être révolté par une décision des plus hautes autorités de l’Etat, décision qui conforte insidieusement les mensonges du Parti des « 75 000 » fusillés… Simon de Quoisiry, le 22 octobre 2007 »