@Lolo
Je précise mes
interrogations et remarques pour que l’échange se fasse sur des bases
précises :
1) « La meute des vautours » c’est
pour quelle affaire : Polanski-Mitterrand ou Jean Sarkozy (ou les deux, ou
d’autres ?)
2) Bien que n’archivant pas Le Canard (moi non plus),
pouvez-vous donner un exemple de sujet où deux journalistes du volatile ont
exprimé deux opinions opposées ?
3) Pour l’article sur Bigard, j’avais aussi remarqué
qu’il arrivait au critique théâtral,
Bernard Thomas, d’orienter parfois ses critiques en fonction de ses sympathies
personnelles. Cela dit, je trouve personnellement Bigard plutôt vulgaire et
fort peu drôle. Je préfère Devos, ou Desproges.
4) Ce que vous appelez « fuites », d’autres
appellent cela de l’investigation. Toute enquête repose sur la collecte
d’informations par différents canaux. Appelez ça fuites ou confidences, c’est
la même chose. La force du Canard, qui fait qu’il gagne quasiment tous les
procès qu’on lui intente en diffamation, c’est qu’il a effectué tous les
recoupements et vérifications nécessaires. Quand il sort une affaire, et
souvent il est le premier , comme le sang contaminé, c’est qu’il a toutes les
preuves en main.
5) Une autre force du Canard, c’est son côté
« recours » pour des braves gens écœurés de certaines vilenies dont
ils sont témoins et qui redoutent que d’en parler leur vaille de graves ennuis.
En outre, ses journalistes fréquentent les couloir de l’Assemblée et ce sont
les députés eux-mêmes qui les accrochent pour leur raconter des choses. Choses
qui sont immédiatement recoupées et vérifiées. Donc point besoin pour le Canard
de bouffer à quelque gamelle que ce soit.
6) Enfin pour en revenir au sujet qui m’a fait
évoquer le Canard, l’indépendance de la Presse : le Canard ne vit pas de
la pub et il est prospère. Donc ni fil à la palme, ni épee de Damoclès du genre :
on va vous étrangler financièrement en vous sucrant nos budgets pub.
Bon
dimanche, et bonne lecture du prochain Canard.