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Commentaire de Nometon

sur Nicolas Hulot ou le syndrôme de Jéhova


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Nometon Nometon 26 octobre 2009 12:42

Parfaitement d’accord avec l’auteur.

L’écologie politique est à un virage très dangereux de son évolution.
Et ce qu’elle montre aujourd’hui est très inquiétant. Elle privilégie systématiquement l’émotion médiatique et la culpabilisation, tout en s’affirmant avant-gardiste et inspirée.

Il s’agit en fait d’un discours de type religieux : l’écologie devient une « vérité supérieure et totale » (qui s’applique à tous les pans de la société). Cette vérité supérieure permet à ses promoteurs de refonder le système de valeur de tous les comportements humains, des plus intimes (le choix des couche-culottes) aux plus généraux (le choix pour trente ans de l’énergie collective). Et la culpabilisation, sans cesse utilisée, est l’arme morale de ce qui est devenu un véritable prêche.

Du coup, il est très révélateur d’aller regarder l’origine des fonds que reçoivent les associations mondiales de type Greenpeace. Je vais encore plus loin que l’auteur. On a dépassé l’ère des Tartuffe ! Nous assistons à la naissance d’un véritable pouvoir à tendance totalisante, qui ne craint pas d’invoquer une forme moderne d’apocalypse pour sidérer toute contradiction. Conséquence : toute pensée non « écologique » devient condamnable par avance. Le pire, c’est que cette dérive fait courir un danger aux meilleures idées de l’écologie.

A mes yeux, le mieux que l’on puisse souhaiter à la pensée écologique, c’est qu’elle cesse d’être labélisée, « marquée » politiquement, brevetée en somme. Qu’elle se libère de cette petite caste opportunistes qui en fait aujourd’hui son gagne-pain.


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