Le vélo à la carte est une mauvaise idée. En effet il est financé par la publicité (Decaux et Clear Channel sont en train de s’entre-dévorer pour avoir le contrat parisien, qui est dans le même paquet que le mobilier urbain, payé par la pub donc). Or je ne vois pas pourquoi cette démarche écologique devrait forcément être juteuse pour tel ou tel capitaliste. Ce n’est pas difficile d’acheter un vélo ou d’en retaper un (et ça permet comme vous dites de le ramener à son point de départ). Si le vélo ne se développe pas plus en ville, c’est parce qu’on risque à chaque instant de se faire assassiner par des boîtes en métal sur roues, qu’on se prend systématiquement les ondes rouges réglées à 50 km/h et que ça pue le gaz. Nous ne demandons même pas des pistes cyclables, qui servent essentiellement à dégager la voie aux automodébiles, ce que nous voulons c’est interdire les voitures en ville (et ailleurs). De cette manière il n’y aura plus à financer quoi que ce soit, faire du vélo sera une évidence (mais ça ne permettra pas de faire des effets d’annonce écologico-électorale, dommage) et on n’aura pas besoin de se faire vriller les cerveau à tous les coins de rue par des messages publicitaires débiles/formatants/sexistes/insultants/polluants et qui bouchent le passage.
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