La destruction créatrice du capitalise a été montré par Schumpeter qui s’est appuyé sur les cycles de Kondratiev. Les activités les moins rentables disparaissent lors de crise pour céder la place à des entreprises innovantes. On entre alors dans un cycle de prospérité jusqu’à la prochaine crise.
Les Etats-Unis ont traversé des mauvaises passes bien pires qu’aujourd’hui.
De 1929 à 1933, le PIB américain a diminué de plus de moitié et le taux de chômage s’élevait à un quart de la population active.
L’Europe a aussi connu la grande dépression de 1873 à 1896. Le capitalisme s’est bel et bien maintenu après 23 ans de marasme économique.
Ensuite, les Etats-Unis ont été sévèrement touchés par le krach pétrolier qui venait porter le coup de grace aux Etats-Unis très affectés par le scandale du watergate et la défaite vietnamienne. L’URSS était alors en pleine expansion en 1979. Dix ans plus tard, l’URSS s’effondre, les Etats-Unis deviennent l’hyper-puissance qui domine le monde.
On ne peut pas parler non plus de perte de confiance dans la monnaie fiducière, les gens continuent de payer en euro ou en dollar. On n’a pas vu de réapparition du troc comme en Russie ou en Argentine.
La reprise semble être en peau de lapin mais elle arrivera un jour.
Cela tombe bien puisque mon prochain article s’appelle « pourquoi le capitalisme tel que nous le connaissons survivra ». Je précise que cette fois-ci, il s’agira d’une analyse positive, basée sur des faits. J’ai essayé d’évacuer tout jugement normatif.
Vous verrez quand il sera publié.