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Commentaire de eugène wermelinger

sur Grippe A : rebondissements...


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eugène wermelinger eugène wermelinger 30 octobre 2009 16:39
Un « Non » européen au vaccin de la grippe A
 

Un « Non » européen au vaccin de la grippe A

 

Malgré les pressions médiatiques et gouvernementales, la plupart des
pays européens refusent la vaccination de troupeau qu’on veut leur
infliger.

 

L’Allemagne a été scandalisée d’apprendre qu’Angela Merkel et les
ministres de son gouvernement, tout comme ses forces armées,
recevraient un vaccin sans adjuvants, alors que les citoyens auraient
droit à un vaccin contenant du squalène et du thimerosal à base de
mercure.

 

Le 19 Octobre 2009, le magazine allemand /Spiegel/ a publié un rapport
accablant sur les dangers des vaccins contre la grippe porcine et ses
adjuvants. Le journal annonçait que la campagne de vaccinations de
masse qui devait coûter 600 millions d’euros allait s’effondrer au fur
et à mesure que s’exprimerait ouvertement la rébellion des médecins,
des experts en pharmacologie et même de certains politiciens. La
semaine dernière, Dieter Ludwig, président de l’Agence allemande des
médicaments confiait au/Spiegel/ que les autorités de Santé étaient de
connivence avec l’industrie pharmaceutique.

 

Le Dr Angela Spelsberg, membre du «  Transparency International »,
principale organisation de la société civile de lutte contre la
corruption, a déclaré que de nombreux membres de la Commission
permanente des Vaccins ont des liens financiers avec l’industrie
pharmaceutique, certains étant impliqués dans les essais cliniques,
d’autres payés pour faire des conférences sur la vaccination. « Que le
gouvernement puisse exposer la population à des vaccins dangereux est
une situation qui ne peut continuer », a-t-elle précisé, en ajoutant
qu’il est scandaleux que l’immunité ait été accordée aux compagnies
pharmaceutiques.

 

Il faut savoir que l’EMEA (Agence Européenne des Médicaments) est
financée aux 2/3 par les compagnies pharmaceutiques, donc subordonnée
aux conseils d’administration des firmes et non au conseil
d’administration de la santé publique de la Communauté Européenne.

 

Alors que la grande majorité de leurs voisins scandinaves ont affirmé
qu’ils n’étaient pas intéressés par ce vaccin, au Danemark, sur les
360 000 officiers de police, infirmières, médecins et autres
personnages considérés comme importants par leurs positions
officielles et choisies comme premiers receveurs du vaccin, 30 %
seulement ont accepté de se rendre aux convocations de vaccination.

 

En Suède, selon le quotidien /Dagens/ /Nyketer, /journal du matin
suédois le plus diffusé, le nombre de cas rapportés d’infirmières qui
sont tombés malades après la vaccination contre la grippe porcine
s’élèverait à 190. L’une d’entre elles est décédée après l’injection,
mais, évidemment : « aucune relation directe avec l’injection n’a été
établie ».

 

Le rejet du vaccin est aussi important aux Pays-Bas où deux tiers des
infirmières ont refusé d’être inoculées contre le virus A.

 

En Finlande, le matraquage médiatique en faveur de la vaccination
contre la grippe A est aussi important qu’en France. Ros-Marie
Ölander, du ministère de la Santé publique, ardent défenseur de toutes
les vaccinations, multiplie ses interventions propagandistes sur la
chaîne /YLE news/ de la télévision Finnoise, sans jamais être
confrontée à un contradicteur. Il en est de même des journaux qui se
contentent d’interviewer le même interlocuteur, en évitant tout
opposant, sur l’efficacité et l’innocuité du vaccin contre la grippe A.

 

Aussi, avons-nous été surpris par les résultats des deux derniers
sondages qui ont tous deux recueilli le même résultat, soit 75 % de

« non » au vaccin. L’un était mené par Helsingin Sanomat Gallup sur 12
000 personnes, l’autre sur plus de 16 000 personnes, par Ilta-Sanomat.

 

Ce résultat est en effet stupéfiant étant donné qu’il n’y a jamais eu
de véritable débat, que les citoyens n’ont eu droit qu’à une
information parfaitement orientée. Cette attitude citoyenne tend à
prouver que les Finnois pensent par eux-mêmes au lieu de laisser les
autres penser pour eux.

 

En France, la situation se clarifie peu à peu

 

En France, la situation est moins nette, bien qu’elle s’améliore
chaque jour. Un sondage révèle à présent que 65 % des Français

« pensent » qu’ils n’iront pas se faire vacciner, mais 42 % seulement en
sont « certains ».

 

Parmi les médecins libéraux, dont 400 ont été sondés mi-septembre
par /Le Quotidien du médecin/, la moitié se dit prête à se faire
vacciner, mais la proportion est plus élevée chez les généralistes (61%).

Quant aux infirmières, ayant payé un lourd tribut à la vaccination
contre l’hépatite B, elles ne sont que 26% à y être favorables.

 

Ces sondages ont évidemment troublé nos pouvoirs publics qui ont passé
commande pour des millions de doses qui risquent de ne servir à rien,
mais notre ministre de la Santé « ne peut imaginer » que la majorité
des médecins refuseront de « prendre leur responsabilité ». Je pense
qu’elle risque d’avoir une très mauvaise surprise. Dans ce cas, elle
imputera cet échec à « la bêtise et l’ignorance véhiculées par un
certain nombre de groupuscules » qui font circuler sur Internet « des
messages nocifs et malfaisants » contre la vaccination.

 

Toutefois, la contre-attaque n’a pas tardé. Tout d’abord, le Conseil
national de l’Ordre des médecins (CNOM) a rappelé aux médecins que
leur participation active aux actions de santé publique est « un
devoir déontologique ». Il leur a ainsi demandé de se faire vacciner
contre la grippe A, d’inciter leurs patients à se faire vacciner et
les a également encouragés à être vaccinateurs.

 

Remarquons qu’au début de cette campagne, notre ministre de la Santé a
annoncé que les membres du gouvernement ne seraient pas vaccinés en
priorité, cédant leur place aux personnes à risque tant que toutes les
doses de vaccins ne seraient pas livrées. Quel bel exemple de
sacrifice et de générosité  !

 

Mais, comme apparemment ces exhortations se sont montrées inefficaces,
les pouvoirs publics ont joué la carte de l’émotion, toujours payante
à travers le monde. Ils ont mis l’accent sur le décès d’un bébé de 11
mois, hospitalisé à l’hôpital Necker à Paris depuis vendredi, « décédé
de la grippe A /H1N1 dans le service de réanimation pédiatrique. » Il
est évident que cet accident ne peut que relancer la vaccination
auprès d’un public inquiet. Mais la plupart des médias se sont bien
gardés de signaler que l’enfant avait « un terrain sous-jacent
d’atteinte cardiaque très sévère diagnostiqué dès l’âge de trois mois
 », comme l’a déclaré le professeur Philippe Hubert, chef du service de
réanimation pédiatrique de l’hôpital Necker. L’enfant avait « une
maladie du myocarde […] qui ne pouvait qu’évoluer défavorablement, à
une vitesse qu’on ne connaît pas. », a ajouté le Pr Hubert. Il s’agit
du premier décès concernant un bébé en métropole.

 

Déjà, à la mi-septembre, un bébé de 18 mois était décédé en Martinique
des suites de la grippe H1N1. Or, il présentait déjà une pathologie
congénitale lourde. Mais cela n’a pas empêché Pierre Carli, président
de la communauté médicale de Necker, de signaler que le décès
intervenu le 18 octobre « nous rappelle que la grippe tue et qu’elle
va tuer ».

 

De toute manière, même en occultant les diverses pathologies des
sujets décédés de « la grippe A », il y a eu à travers le monde
quelque 8.740 décès au cours de l’année entière, alors que selon
l’OMS, la grippe ordinaire, dont on parle très peu excepté au moment
où « le nouveau vaccin contre la grippe » vient de sortir, tue
annuellement environ 500.000 personnes sans déclancher d’hystérie.

 

Dès le mois de novembre, après les vacances scolaires, nous pourrons
vérifier si la population française pense par elle-même à l’instar de
ses voisins européens, où si le fait de vivre au pays de Pasteur nous
fait oublier la raison et perdre notre bon sens inné.

 

Sylvie Simon

 

 
 


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