Un « Non » européen au vaccin de la grippe A
Malgré les pressions médiatiques et
gouvernementales, la plupart des
pays européens refusent la vaccination de
troupeau qu’on veut leur
infliger.
L’Allemagne a été scandalisée
d’apprendre qu’Angela Merkel et les
ministres de son gouvernement, tout
comme ses forces armées,
recevraient un vaccin sans adjuvants, alors que les
citoyens auraient
droit à un vaccin contenant du squalène et du thimerosal à
base de
mercure.
Le 19 Octobre 2009, le magazine allemand
/Spiegel/ a publié un rapport
accablant sur les dangers des vaccins contre
la grippe porcine et ses
adjuvants. Le journal annonçait que la campagne de
vaccinations de
masse qui devait coûter 600 millions d’euros allait
s’effondrer au fur
et à mesure que s’exprimerait ouvertement la rébellion
des médecins,
des experts en pharmacologie et même de certains politiciens.
La
semaine dernière, Dieter Ludwig, président de l’Agence allemande des
médicaments confiait au/Spiegel/ que les autorités de Santé étaient de
connivence avec l’industrie pharmaceutique.
Le Dr Angela Spelsberg, membre du «
Transparency International »,
principale organisation de la société civile
de lutte contre la
corruption, a déclaré que de nombreux membres de la
Commission
permanente des Vaccins ont des liens financiers avec l’industrie
pharmaceutique, certains étant impliqués dans les essais cliniques,
d’autres payés pour faire des conférences sur la vaccination. « Que le
gouvernement puisse exposer la population à des vaccins dangereux est
une situation qui ne peut continuer », a-t-elle précisé, en ajoutant
qu’il est scandaleux que l’immunité ait été accordée aux compagnies
pharmaceutiques.
Il faut savoir que l’EMEA (Agence
Européenne des Médicaments) est
financée aux 2/3 par les compagnies
pharmaceutiques, donc subordonnée
aux conseils d’administration des firmes
et non au conseil
d’administration de la santé publique de la Communauté
Européenne.
Alors que la grande majorité de leurs
voisins scandinaves ont affirmé
qu’ils n’étaient pas intéressés par ce
vaccin, au Danemark, sur les
360 000 officiers de police, infirmières,
médecins et autres
personnages considérés comme importants par leurs
positions
officielles et choisies comme premiers receveurs du vaccin, 30 %
seulement ont accepté de se rendre aux convocations de
vaccination.
En Suède, selon le quotidien /Dagens/
/Nyketer, /journal du matin
suédois le plus diffusé, le nombre de cas
rapportés d’infirmières qui
sont tombés malades après la vaccination contre
la grippe porcine
s’élèverait à 190. L’une d’entre elles est décédée après
l’injection,
mais, évidemment : « aucune relation directe avec l’injection
n’a été
établie ».
Le rejet du vaccin est aussi important
aux Pays-Bas où deux tiers des
infirmières ont refusé d’être inoculées
contre le virus A.
En Finlande, le matraquage médiatique en
faveur de la vaccination
contre la grippe A est aussi important qu’en
France. Ros-Marie
Ölander, du ministère de la Santé publique, ardent
défenseur de toutes
les vaccinations, multiplie ses interventions
propagandistes sur la
chaîne /YLE news/ de la télévision Finnoise, sans
jamais être
confrontée à un contradicteur. Il en est de même des journaux
qui se
contentent d’interviewer le même interlocuteur, en évitant tout
opposant, sur l’efficacité et l’innocuité du vaccin contre la grippe
A.
Aussi, avons-nous été surpris par les
résultats des deux derniers
sondages qui ont tous deux recueilli le même
résultat, soit 75 % de
« non » au vaccin. L’un était mené par
Helsingin Sanomat Gallup sur 12
000 personnes, l’autre sur plus de 16 000
personnes, par Ilta-Sanomat.
Ce résultat est en effet stupéfiant
étant donné qu’il n’y a jamais eu
de véritable débat, que les citoyens n’ont
eu droit qu’à une
information parfaitement orientée. Cette attitude
citoyenne tend à
prouver que les Finnois pensent par eux-mêmes au lieu de
laisser les
autres penser pour eux.
En France, la situation se clarifie peu à peu
En France, la situation est moins nette,
bien qu’elle s’améliore
chaque jour. Un sondage révèle à présent que 65 %
des Français
« pensent » qu’ils n’iront pas se faire
vacciner, mais 42 % seulement en
sont « certains ».
Parmi les médecins libéraux, dont 400
ont été sondés mi-septembre
par /Le Quotidien du médecin/, la moitié se dit
prête à se faire
vacciner, mais la proportion est plus élevée chez les
généralistes (61%).
Quant aux infirmières, ayant payé un
lourd tribut à la vaccination
contre l’hépatite B, elles ne sont que 26% à y
être favorables.
Ces sondages ont évidemment troublé nos
pouvoirs publics qui ont passé
commande pour des millions de doses qui
risquent de ne servir à rien,
mais notre ministre de la Santé « ne peut
imaginer » que la majorité
des médecins refuseront de « prendre leur
responsabilité ». Je pense
qu’elle risque d’avoir une très mauvaise
surprise. Dans ce cas, elle
imputera cet échec à « la bêtise et l’ignorance
véhiculées par un
certain nombre de groupuscules » qui font circuler sur
Internet « des
messages nocifs et malfaisants » contre la
vaccination.
Toutefois, la contre-attaque n’a pas
tardé. Tout d’abord, le Conseil
national de l’Ordre des médecins (CNOM) a
rappelé aux médecins que
leur participation active aux actions de santé
publique est « un
devoir déontologique ». Il leur a ainsi demandé de se
faire vacciner
contre la grippe A, d’inciter leurs patients à se faire
vacciner et
les a également encouragés à être
vaccinateurs.
Remarquons qu’au
début de cette campagne, notre ministre de la Santé a
annoncé que les
membres du gouvernement ne seraient pas vaccinés en
priorité, cédant leur
place aux personnes à risque tant que toutes les
doses de vaccins ne
seraient pas livrées. Quel bel exemple de
sacrifice et de générosité
!
Mais, comme apparemment ces exhortations
se sont montrées inefficaces,
les pouvoirs publics ont joué la carte de
l’émotion, toujours payante
à travers le monde. Ils ont mis l’accent sur le
décès d’un bébé de 11
mois, hospitalisé à l’hôpital Necker à Paris depuis
vendredi, « décédé
de la grippe A /H1N1 dans le service de réanimation
pédiatrique. » Il
est évident que cet accident ne peut que relancer la
vaccination
auprès d’un public inquiet. Mais la plupart des médias se sont
bien
gardés de signaler que l’enfant avait « un terrain sous-jacent
d’atteinte cardiaque très sévère diagnostiqué dès l’âge de trois mois
»,
comme l’a déclaré le professeur Philippe Hubert, chef du service de
réanimation pédiatrique de l’hôpital Necker. L’enfant avait « une
maladie du myocarde […] qui ne pouvait qu’évoluer défavorablement, à
une
vitesse qu’on ne connaît pas. », a ajouté le Pr Hubert. Il s’agit
du premier
décès concernant un bébé en métropole.
Déjà, à la mi-septembre, un bébé de 18
mois était décédé en Martinique
des suites de la grippe H1N1. Or, il
présentait déjà une pathologie
congénitale lourde. Mais cela n’a pas empêché
Pierre Carli, président
de la communauté médicale de Necker, de signaler que
le décès
intervenu le 18 octobre « nous rappelle que la grippe tue et
qu’elle
va tuer ».
De toute manière, même en occultant les
diverses pathologies des
sujets décédés de « la grippe A », il y a eu à
travers le monde
quelque 8.740 décès au cours de l’année entière, alors que
selon
l’OMS, la grippe ordinaire, dont on parle très peu excepté au moment
où « le nouveau vaccin contre la grippe » vient de sortir, tue
annuellement environ 500.000 personnes sans déclancher
d’hystérie.
Dès le mois de novembre, après les
vacances scolaires, nous pourrons
vérifier si la population française pense
par elle-même à l’instar de
ses voisins européens, où si le fait de vivre au
pays de Pasteur nous
fait oublier la raison et perdre notre bon sens
inné.
Sylvie Simon
12/11 01:01 - vergobret
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12/11 00:32 - vergobret
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01/11 16:21 - liebe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scl%C3%A9rose_lat%C3%A9rale_amyotrophique
01/11 13:30 - Defrance
Pourquoi, en Allemagne, le ministre de la santé, medecin lui aussi affirme que la Grippe (...)
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