@L’auteur,
Vous annoncez :
D’après les experts du CERI (comité européen sur les risques de l’irradiation), le nombre total de morts dues au nucléaire sous toutes ces formes depuis 1945 dépasse les 60 millions.
Il faudrait rappler, deux , trois éléments.
A Hiroshima et Nagasaki il n’y a pas eu d’effet sur les personnes situées à plus de 2,5km des « points zéro ». Et les villes ont été recontruites 6 mois après les explosions sans dégats sur les personnes, malgré toutes les études faites on n’a rien trouvé sur les personnes au-delà de 2,5km.
Les bombardements « classiques » de Dresde et de Hambourg ont été plus meutriers.
Maintenant la question vient de trouver l’origine de ces 60 millions de morts !!! Et d’une façon générale de tous les chiffres fantaisistes que l’on peut trouver sur ce sujet.
Tous ces chiffres rentrent dans le cadre pifométré, de la « relation linéaire sans seuil ».
Qui suppose à priori que :
- les doses prises sont cumulatives dans le temps, c’est à dire que vous preniez un débit de dose énorme comme à Hisoshima dans un temps très court, ou que vous preniez la même dose en quarante ans, c’est du pareil au même. J’ai de forts doutes sur cette faculté « mémoire associative » , dans la mesure où je connais des personnes qui se sont prisent en 30 ans trois fois la dose mortelle à 100%.
- la loi étant « linéaire » c’est à dire à 8Sv dose mortelle à 100% des personnes qui se la chopent.. A 4Sv, 50% de mortalité de la population. Et ensuite, on ne sait pas trop, on suppose que c’est linéaire , c’est à dire que à 2Sv ce sera 25% de morts, à 1Sv : 12,25% et ainsi de suite.
Donc si une dose mortelle est répandue dans la population qu’elle soit prise par un seul type ou par des milliers/millions de personnes ce sera la même chose : il y aura un mort. Alors si vous répandez des millions de doses mortelles à 100% vous devez avoir des millions de morts.. C’est ce à quoi arrivait Nesterenko en annonçant 15 millions de morts sur Russie / Ukraine / Belarus en 20 ans.. Plus personne n’était mort de mort naturelle sur cette période..
- mais pour arriver à cela il faut qu’il n’y ait pas de « gaspillage » c’est à dire que toutes les doses répandues soient absorbées... Et là ça devient très difficile à montrer car si l’on prend par exemple des personnes habitant Kiev pendant 15 ans (pendant et après le « nuage » et qu’on les passe à l’anthropogammamétrie totale pour détecter le moindre radioisotope et bien on ne trouve rien, si ce n’est le potassium 40 et le carbone 14 qui sont là naturellement.
Donc pour parler de milliers de morts il faudrait déjà démontrer la validité de la loi linéaire sans seuil.
http://www.dailymotion.com/video/x7zj25_le-nuage-de-tchernobyl_tech
Loi qui est infirmée par le fait que des gens vont « prendre les eaux » lors de cures thermales, eaux d’origine volcanique / radioactive. Cure thermale avec « salle de brouillard », et pipette dans le nez pour que le radon rentre mieux. Trois ans de suite histoire de vérifier la loi cumulative des doses...Et depuis les Romains on ne s’est pas encore aperçu que les clients des cures thermales claquaient rapidement.. Et pourtant le radon 222 est classé comme cancérigène.
Je vous mets ici une photo de personnes allant faire des séjours dans une ancienne mine d’argent du Montana pour aller y resprirer le radon..
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=22&u=12174312
Ils sont fous ces Américains, comme les Romains !
On n’a jamais trouvé de conséquences sur des personnes ayant reçu en une seule fois 100mSV. Donc à priori il existe bien un « seuil » en deça duquel il ne se passe rien.
Le service de radioécologie de Cadarache où l’on passe son temps à irradier à faibles doses des plantes ou des animaux en est arrivé à cette conclusion.
Et par exemple Rivasi, la fondatrice connait bien cela, puisqu’elle est allée voir en 1986 Luc Foulquier, le patron de ce service pour se faire expliquer comment il fallait prendre les échantillons, comment les traiter pour pouvoir faire une mesure. Lorsque l’on publie un papier qui se voudrait scientifique, on cite ses sources, on remercie les personnes qui ont aidé à la réalisation du travail. Rivasi et la Criirad n’ont jamais cité ce service du CEA.
Mais la Criirad ne pratique pas les méthodes scientifiques.
Entre 1945 et 1962 on s’est pris environ 100 nuages de Tchernobyl sur la figure. Les balises de radioporotection se mettaient à déclencher toutes seules, c’est l’hémisphère Nord qui dans son intégralité était pollué. Et pourtant on n’a pas vu les taux de cancers de la thyroïde augmenter pendant cette période.
Les premières publications du CEA concernant les personnes irradiées par les retombées ont été faites en 1959, étude sur les Lapons, aux premières loges pour les contaminations par les essais soviétiques en Nouvelle Zemble. Et les Lapons mangent du renne qui lui même mange des lichens qui lui-même concentre les métaux lourds.. Et bien rien.. Les Finlandais et les Norvégiens ont pris la suite des études, et toujours ..rien.
On accuse les centrales nucléaires de provoquer des cancers / leucémies dans le voisinage. Il y a eu les publications du Pr Viel en 1995 sur les excès de leucémies autour de La Hague. Voynet Ministre de l’écologie à l’époque a fait controler les études, c’était d’ailleur un grand émoi au CEA. Finalement elle a classé l’affaire sans suite. Mais Voynet était « vendue » au lobby nucléaire..
L’avantage et l’inconvénient du nucléaire, c’est que l’on voit tout, la moindre particule.
Je vous mets ici la carte de surveillance nucléaire établie en hélicoptère sur le site de SuperPhénix. A une époque où l’on accusait SPX de disséminer du plutonium :
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=41&u=12174312
En bleu c’est le Rhône.
Les lacets représentent le parcours réel, reconstitué avec le GPS pour établir la carte.
La zone verte correspond à une activité naturelle sans boulversement de terrain.
La zone beige à des terrains labourés, le labourage facilite l’exhalaison du radon d’uranium donc augmente la radioactivité du sol.
les zones rouges sont des zones où les agriculteurs ont mis en sus de l’engrais phosphaté. le phosphate spécialement marocain contient de l’uranium donc activité nucléaire « renforcée » si je puis dire.
Et la centrale est en pleine zone « verte ».. rien..
Pour les autres centrales c’est de la même « eau ».
Donc il y aurait des particules invisibles indétectables qui auraient un grand effet sur la santé des personnes !!
Ce genre de truc est assez rare. Mais on trouve quelque chose d’équivalent dans les guérisons miraculeuses à Lourdes. Pas de cause scientifique connue pour un grand effet sur la santé des gens. Mais ça c’est de la Foi.
Je veux bien admettre que l’on soit antinuc, je respecte les antinucs comme je respecte les croyants. L’antinucléarisme est à rapprocher d’une religion, une religion veut sauver tout le monde alors qu’une secte ne veut sauver que ses adeptes qui paient.
Le tout est de savoir que c’est une religion, et pour cela il n’est point besoin de faire aucun raisonnement scientifique, ni de vouloir apporter aucune preuve dans un sens ou dans l’autre.
@+
04/11 20:00 - Eloi
De vos sources « The Eurobarometer on Radioactive Waste shows that only 12% of European (...)
03/11 22:42 - krolik
@A celui qui enseigne en marchant. Effectivement, ce sujet à duré de façon anormale. Mais on (...)
03/11 19:41 - Le péripate
Affaire classée..... :-) Il ne manque pas de sujets importants.
03/11 19:30 - krolik
@objectif X2 Où est le site web qui présente les résultats de mesure de l’air en (...)
03/11 14:18 - Samuel Duhamel
@Eloi « What People Really Think About Nuclear Energy ? » FORATOM (European Atomic Forum), (...)
03/11 10:35 - ObjectifObjectif
@krolik : « L’information du public... Je veux bien , je suis »pour« , c’est (...)
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