Fouad,
Vous êtes tout prêt d’incarner l’ineptie de ces réactions caricaturales et manichéennes qui empêchent depuis trop longtemps d’avoir un débat serein et objectif sur des sujets aussi complexes et vitaux que l’identité nationale et l’immigration.
Vous noterez que je n’ai fait que poser des questions, y compris sur le regroupement familial, sans y apporter de réponse. Votre intervention légèrement désobligeante (« le pauvre ») et déformante ("sans doute cette réflexion lui vient-elle des meutes qu’ils voient se
déplacer dans les ghettos et dont il ne reconnait pas l’appartenance à
son identité") me tend à penser que le simple fait de poser ces questions sur le bien-fondé de l’immigration actuelle, pour des raisons qui vous appartiennent, vous incommode. Vous m’en voyez désolé, mais vous êtes libre de quitter le débat si celui-ci vous donne de l’urticaire.
Mon propos est d’affirmer qu’aucune question n’est illégitime, même (surtout ?) celles qui semblent avoir une réponse évidente ; qu’au contraire le refus de poser certaines questions, quel que soit le motif que l’on invoque, est une marque d’étroitesse d’esprit et de fausseté intellectuelle. Votre intervention, Fouad, n’est ni constructive, ni objective ; on a l’impression que vous cherchez plutôt à provoquer et mettre de l’huile sur le feu.
Avec des individus comme vous, c’est pas gagné. Je vous laisse à votre persiflage.