@Massliotte
lhttp://www.ldh-toulon.net/spip.php?article871
"Dans cette guerre d’Algérie qui dure déjà depuis sept ans, il semble
impensable à la majorité de la population européenne de quitter Oran,
de concevoir une indépendance sous l’égide du FLN. Certains hommes
politiques français, au moment des négociations avec les
indépendantistes algériens en 1961, avaient même envisagé la partition,
avec Oran pour capitale, d’une nouvelle Algérie française ! Pour les
commandos de l’OAS, dirigés dans l’Oranie par le général Jouhaud et par
son adjoint le commandant Camelin, cette idée n’existe plus au début de
l’année 1962. Le moment est à la radicalité extrême. Avec retard sur
Alger, mais avec les mêmes moyens, l’OAS d’Oran se lance aussi dans le
terrorisme, les coups de main spectaculaires, les hold-up dans des
banques ou dans des entreprises pour se procurer des fonds, les
expéditions sanglantes contre des Algériens musulmans. Ainsi, le 13
janvier 1962, six hommes de l’OAS, déguisés en gendarmes, se présentent
à la prison d’Oran, où ils se font remettre trois militants du FLN
condamnés à mort. Ils les exécutent quelques instants après. Le
lendemain, quatre autres prisonniers du FLN s’évadent. L’OAS leur donne
la chasse, les retrouve, les exécute. L’organisation activiste
développe des émissions de radio pirate, publie un faux numéro de l’Echo d’Oran, le 6 février, tiré à vingt mille exemplaires, condamnant la « politique d’abandon de de Gaulle »."
IL faut mettre en lumière toute l’histoire pas seulement celle qui conforte nos préjugés.