A civis1,
Je comprends : le parallèle est tentant, vu l’actualité. On peut parler de faillite politique.
Mais le sujet : la fin du système soviétique, ne peut pas se traiter en quelques lignes.
Cet effondrement est-il le résultat du « communisme », confondu avec stalinisme ? Où d’un ensemble de causes internes et externes que je n’ai pas la prétention de synthétiser, ni même de maîtriser.
Je sais seulement à quoi j’aspire : à une démocratie à une seule vitesse, politique et économique, à l’extension des libertés...pas l’inverse.
Je ne suis donc pas un adepte des « murs », même si je n’ai pas toujours dit ça, dans les circonstances de la guerre froide, divisant le monde en deux blocs.
J’observe que 20 ans après, il s’en érige d’autres, à l’initiative des occupants de la Palestine ou à la frontière mexicaine qui ne soulèvent pas du tout la même indignation. Ils n’ont pas la même portée symbolique et historique, certes. Ils n’annoncent pas la fin de l’histoire (?), ils s’inscrivent dans la marche en avant du capitalisme triomphant...au bord du gouffre et qui nous y entraîne.
C’est qu’il reste encore un mur, un énorme...à abattre et pas que symbolique : le mur de l’argent qui n’a pas encore fini d’obscurcir l’horizon d’un autre monde à construire, à portée de mains, même si ce n’est pas pour demain !
Je continue d’apporter, ô paradoxe, ma...pierre -plutôt mon grain de sable- à sa disparition.
René Fredon