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Commentaire de aladin

sur Portraits d'Islam (1) : Mahomet, le Conquérant de l'Arabie


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aladin aladin 4 novembre 2009 11:48

Le Coran, que les musulmans considèrent être la parole de Dieu révélée au Prophète Mohammad (que la paix soit sur lui), a été écrit et mémorisé du début jusqu’à la fin, pendant la vie du prophète lui-même. Pendant l’année qui suivit Sa mort, le premier texte standard écrit a été produit. Dans les 14 années après sa mort, des copies autorisées (la recension uthmanique) faites d’après le codex standard (livre écrit à la main) ont été envoyées dans toutes les capitales des pays musulmans et toutes les autres copies non autorisées ont été détruites.
Depuis la mort du prophète en 632 après Jésus-Christ, un nombre croissant de personnes de chaque génération a mémorisé le texte complet du Coran du commencement à la fin. De nos jours, il existe des dizaines de milliers de personnes à travers le monde qui récitent le texte complet du Coran par cœur, chaque année durant le mois du Ramadan aussi bien qu’à d’autres occasions.
Un des meilleurs orientalistes, Kenneth Cragg, a dit ceci à propos de la mémorisation et de la préservation du texte coranique :
« Ce phénomène de la récitation du Coran signifie que le texte a traversé des siècles en une séquence vivante et sans rupture de dévotion. Il ne peut conséquemment pas être considéré comme un objet antique ni un document historique issu d’un passé lointain. »
Un autre orientaliste, William Graham, écrit :
« Pour des millions de musulmans depuis plus de quatorze siècles d’histoire islamique, le Coran a été un livre appris, lu et transmis par répétition vocale et mémorisation. Le Coran écrit peut visiblement établir l’autorité de la parole divine d’une manière jamais vue dans l’histoire, mais l’autorité du Livre coranique n’est seulement réalisée dans sa plénitude et sa perfection que lorsqu’il est bien récité. »
Un autre encore, John Burton, déclare :
« La façon de transmettre le Coran de génération en génération, en apprenant aux jeunes enfants à mémoriser la tradition orale de leurs aînés, a atténué dès le début, en quelque sorte, les pires périls, ceux de se baser uniquement sur les copies des scribes. »
À la fin d’un ouvrage volumineux sur le Coran, Burton déclare que le texte coranique disponible aujourd’hui est bien « le texte qui a été transmis, sous la forme dans laquelle il a été organisé et approuvé par le prophète... Ce que nous tenons dans nos mains aujourd’hui est le moshaf (texte du Coran) de Mohammed.


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