J’avoue ne pas saisir votre position car l’article est contradictoire.
Comme tout auteur qui veut démolir une idée, vous mettez en avant une liste de petits détails qui mettent à mal l’idée de nation sans mettre en avant les caractéristiques principales qui la définissent. Voir le §6 [Le mot « nation » ... question nationale)].
Vous ignorez d’emblée la question raciale (excusez-moi, on dit ethnique pour faire moderne) et réduisez le peuple à un ensemble d’individus assujettis à une même administration [Ernest Renan ... des individus réunis politiquement par des droits et des devoirs en rapport avec les affaires communes, ce que les Grecs appelaient un « demos » et ce que nous traduisons par peuple].
Selon votre définition, le peuple Kurde répartis sur 3 ou 4 pays n’existe pas, le peuple Pachtoune à cheval entre l’Afghanistan et le Pakistan n’existe pas, le peuple Guajiro à cheval entre la Colombie et le Vénézuéla n’existe pas, les arméniens de France n’existent pas, les Tutsi n’existent pas et ainsi de suite. Pourtant, c’est justement la négation de leur existence qui conduit à des heurts sans fin. Mais, peut-être que le massacre des Tutsi n’est qu’un mythe.
La négation de l’existence des peuples est ce qui, de tous temps, a conduit aux pires massacres. Les théoriciens du monde-petit-village, de l’homme interchangeable et du citoyen modèle sont les vrais fossoyeurs de l’humanité.
Vous écrivez « Les frontières nationales sont des vieilleries dont on peut se débarasser à bon compte ». C’est du totalitarisme de bas étage.
Il est vrai que les peuples ne sont pas figés. A une identité héritée s’ajoute une identitée acquise mais cela demande du temps. L’assimilation est d’autant plus rapide quand le fond racial et culturel est le même. L’Europe serait déjà faite si les politiciens avaient mis en avant l’unité des peuples européens, même origine, même fond linguistique, et rassemblé les gens sur leur histoire commune. Ils ont choisi au contraire de nier l’existence des européens et de réduire l’UE à un périmètre administratif droit-de-l’hommiste-mondialiste. La Charte des Droits de l’homme est la raison principale du rejet de l’Europe. Si l’Europe est la maison du monde entier on n’a rien à y faire car on n’y sera jamais chez soi. Notre identité se perd dans le mondialisme. Elle est pour nous plus importante que les Chartes à la con. Sans un sentiment fort d’appartenance à sa nation, l’homme est réduit à du bétail au main des puissants.
Vous concluez en disant « La question nationale est vraiment une question trop sérieuse pour qu’on la laisse au main des destructeurs de la nation ». Plutôt bizarre comme conclusion aprés tout ce qu’on a lu.
Voici un sujet de réflexion « Est français celui qui se sent français et qui est reconnu comme tel par les autres ». Il n’est nul besoin d’avoir une carte d’identité ni de vivre en France pour cela. Remplacez français par ce que vous voulez et vous aurez une parfaite définition du kurde, du pachtoune, du guajiro etc.