Votre contradiction ne vous gène-t-elle pas ?
Vous présupposez une fond commun Européen, linguistique par exemple, vous devrez convier l’ Afrique à table ou les Corée ou encore l’Océanie dans son ensemble.
Un fond racial ? Il doit y avoir autant de points communs entre les Basques et les Norvégiens ou les Estoniens et les Ecossais qu’entre les Amérindiens et les Polonais.
Un fond culturel ? Il est sans doute plus sain et comparable de manger avec un Chinois pour un Français qu’avec un citoyen de la perfide Albion, de disserter philosophie avec un bambaraphone qui maitrise intrinsèquement le Français qu’avec un Magyar.
Le fond commun de l’Europe n’est que virtuel, il n’a aucune assise si ce n’est notre langue dans les sphères royales des anciens régimes disparus corps et âmes depuis au profit du réducteur globish mondialiste.
Nous n’avons pas plus de point commun avec Shakespeare qu’avec Senghor, ni plus avec Goethe qu’avec Yukio Mishima.
Le seul point de concordance partagé d’ailleurs avec bon nombre de peuple exoeuropéen est la couleur de peau, et faut-il encore ne pas trop monter au nord ou dériver à l’est.
On en revient toujours à la seule et unique escroquerie de la droite voulant noyer son racisme viscéral dans les beaux atours de la nationalité archaïque des uns ou de l’européanité financière des autres.
Sans multiethnisme, sans multiculturalisme, nous n’en serions pas à divaguer sur l’identité nationale mais à casser des cacahuètes à coup de pierre au fond de cavernes...