Entièrement d’accord avec ça.
Il est tout à fait clair que plus aucune mesure n’interviendra plus en faveur de la majorité des citoyens, par un (des) gouvernement(s) et des institutions entièrement vassalisés par les puissances financières, et attachés à détruire progressivement tous les outils de la démocratie, à isoler les individus, et les placer devant le fait accompli de la totale dépendance des organismes censés les représenter et les défendre, aux intérêts de la machine à broyer du néolibéralisme mondialisé.
Les français, pas plus que les autres peuples, ne s’y trompent d’ailleurs pas, mais n’ont plus comme arme dérisoire, que le refus d’aller participer aux mascarades que sont des élections sans aucun autre enjeu que le choix de la peste ou du choléra (sans vaccin).
La démocratie a été entièrement vidée de sa substance, pour n’être plus qu’un théâtre d’ombres qui s’agitent sur les petites lucarnes, quand le véritable pouvoir, en coulisses, ordonne et organise le dépeçage méthodique de tout lien social, des libertés, de la justice, du travail, de la vie...
Le citoyen, oppressé, contraint, laminé, isolé, cerné, surveillé, menacé, n’a plus aucun recours pour faire entendre sa voix, ne serait-ce que pour refuser l’accumulation et l’enchevêtrement inextricable des contraintes qu’on lui impose pour le réduire à merci.
L’abstention de plus en plus massive, qui marque l’écœurement grandissant devant une situation de plus en plus désespérément sans issue, est tue, entièrement scotomisée, pour la glorification dérisoire « d’élus » au rabais, qui ne représentent plus que les divers groupes d’intérêt des puissances occultes à l’œuvre.
La prise en compte des votes blancs, d’une part, le recours à des plaintes collectives en justice (class actions), et, effectivement, les référendums d’initiative citoyenne (sous l’impulsion des mouvements de citoyens, des associations, des groupements de « consommateurs »), semblent le minimum vital pour redonner un souffle démocratique, pour permettre aux citoyens un ultime recours contre des décisions qu’on leur impose, la plupart du temps contre leur gré.
Il y a urgence à ce que les peuples puissent reprendre en leurs mains ce que la démocratie leur définit comme droit essentiel, élémentaire, absolu, et qui leur a été volé par des institutions censées les représenter ; le pouvoir de décider de leur destin.
Avant qu’il ne soit trop tard, définitivement, et que le pire arrive...