OUi, bin sûr Tchernobyl, le drame.
Un ami me dit :
La radioactivite est peut etre 60 x celle de l’environnement... Mais comme ce
dernier est a un niveau vachement bas (c’est pas tres granitique le coin)... Ca
reste a peu pres acceptable ! [si on accepte la Bretagne... Ca va !]
Je dis cela parce que j’ai eu l’occasion de me rendre a Tchernobyl en 1990 (1ere
mission officielle Franco-Russe sur le sujet nucleaire). Or nous etions bardes
de machins de mesure et nous avons enregistre un pic en passant au dessus du
reacteur en avion a basse altitude(assez logique puisqu’il n’y avait que la
tole) mais rien de plus qu’en Bretagne partout ailleurs (y cmpris a Pripiat et
au pied du sarcophage)... Or 1990, c’est juste 4 ans apres, pas 23 ans ! [La
decroissance radioactive est un chouille differente.
J’ai oublie sur Tchernobyl de mentionner que j’y etais en juin 1990. si
quelqu’un a un Paris-Match de cette epoque, il y avait en couverture de
première page un mec en scaphandre integral (et de nombreuses photos a
l’interieur itou) a l’endroit meme ou nous etions deux jours plus tot en
costume-cravate 
Une fameuse piece a conviction ! Il faut savoir que les journalistes ont toujours
payé les interviews sur place ! C’est devenu un vrai business pour les gens qui
sont resté localement et tout a pu etre dit et ecrit dans une absence totale de
scrupules d’un coté comme de l’autre.
Absence de scrupules !!! Tiens cela existerait chez les anti-nucs ?
Pour en savoir plus sur la radioactivité et ses effets :
La fête de la science comprend une conférence du Dr Nicole Colas.
Le 19 novembre à17h15 ,à L’amphi Buffon, 15 rue Hélène Brion,75013 Paris
Conférence-débat sur réservation Public : Grand public / lycée / étudiants
La Terre est une planète radioactive. Si cette radioactivité au moment de
l’apparition de la vie avait été nocive, parce que stérilisante, la Terre
serait totalement vide. La radioactivité naturelle, toujours omniprésente,
fournit des repères très utiles pour gérer les problèmes posés par la
radioactivité artificielle. A titre d’exemple, il nous a paru important de
comparer les doses chroniques induites par les retombées permanentes de
radionucléides naturels tels que le polonium 210, à celle induites par les
traces de césium 137 (retombées des essais nucléaires et de Tchernobyl) et de
plutonium 139 (tellement diabolisé ! L’utilisation, très simple, de ces
repères naturels doit permettre à des gens raisonnables, d’apprécier
l’importance des expositions provenant du développement de l’énergie
nucléaire et de la hiérarchiser du point de vue des risques sanitaires.
Par Nicole COLAS-LINHART, Docteur en biophysique
Tel : 01 57 27 77 21
courriel : [email protected]
Site Paris Rive Gauche
Bâtiment Buffon - amphi Buffon
15, rue Hélène Brion, 75013 Paris
19 Novembre 2009 17h15 - 18h15
Le programme complet est disponible ici :
http://www.univ-paris-diderot.fr/fscience/fScienceP.php
Autant avoir quelques références scientifiques par des gens qui manipent sur des radioisotopes à longueur d’années.
@+