John /oyds, je crois qu’on peut envisager deux scénarios : l’un est celui que vous décrivez.
L’autre, plus optimiste : il est dit dans la vidéo (lien ci-dessus), « le marché de l’industrie pharmaceutique est votre corps, quand il n’est pas en bonne santé ». La bonne santé de l’industrie pharmaceutique est incompatible avec la bonne santé des populations et réciproquement : ceci signifie en clair que l’industrie pharmaceutique est devenue un parasite de l’humanité en tant que société de marché.
Comme tout parasite, elle doit trouver un modus vivendi : si elle est trop gourmande, elle épuise son hôte et voit ses profits diminuer. Mais ce modus vivendi n’est-il pas déjà atteint, dépassé même ? Puisque l’on voit se multiplier les procès qui lui sont faits et les indemnités qu’elle doit verser, l’obligeant à faire de élargir de plus en plus son marché, donc, à nous rendre malades.
Le pb c’est que l’industrie pharmaceutique n’est pas un parasite, mais plusieurs qui se disputent le même hôte. Et ces différents parasistes se font une guerre acharnée, sans merci qui risque d’aboutir à l’anéantiseement des parasites en même temps que des hommes, plus surement que la guerre froide nous menait à l’holocauste nucléaire, ce qui serait arrivé si des hommes de pouvoir sensés n’y avaient pas mis un terme.
Deux solutions : éradiquer ces parasites ou mettre fin à la société de marché. Hum, c’est peut-être la même chose. En attendant, l’on ne voit pas aujourd’hui quel homme de pouvoir sensé pourrait faire bouger les choses.