Texte sophistiqué, cherchant à diminuer l’aspect criminel de la pédophilie sous une apparence historique.
Bien évidemment, ce comportement déviant a toujours existé. Bien
évidemment, l’aristocratie a toujours fait réver dans ce qu’elle a de
meilleurs comme de pire. Ceci justifie-t-il le viol d’enfants de nos
jours, je refuse de le croire.
Il y a un certain temps, vous aviez corrigé une faute d’orthographe que
j’avais faite, de nature rancunière, je souhaitais en faire de même. Le
manque de temps pour consulter Agoravox, et peut-être le manque
d’intérêt pour vos articles m’en ont dissuadé. Mais l’énormité de vos
propos, l’atténuation du crime lui-même me laisse sans voix. Ce texte
est une faute en lui-même et le seul fait qu’il ait été publié laisse à
penser que la modération est quelque peu latitudinaire dans le choix des articles à présenter aux lecteurs.
Vous indiquez que le passé supposait accepter ce type de comportement,
c’est faux. Dans un premier temps, les classes supérieures ont toujours
fait ce que bon leur semblait. Elles n’ont jamais attendu la pédophilie
pour se prévaloir d’une liberté qu’elles considèrent comme supérieure
au commun des mortels. De plus, de tout temps, les civilisations ont
réprimé ce type de comportement LORSQU’ELLE LE POUVAIENT, le fait que
certains criminels passent entre les mailles du filet ne veut pas dire
que ce type de comportement est librement consenti par tous à cette
époque.
Vos propos sur la prostitution infantine sont tout aussi scandaleux. Il
rejoignent ceux tenus de nos jours par les delinquants sexuels en
Thailande ( et autres pays) selon lesquels l’assouvissement de leurs
pulsions sexuelles dépravées n’est qu’en fait qu’un altruisme.
Contrairement à ce que vous indiquez, la pédophilie n’est pas le
résultat d’une certaines sophistication mais celui d’une dégénérescence
du type Lovecraftienne : celle qui tire l’ètre humain vers la condition
la plus vile de l’ètre vivant.
Quant à citer des pédophiles notoires, il reste une évidence qu’ils
prêcheront pour leur paroisse. Donnerez-vous la parole aux victimes ?