chantecler serait-il une tête de linotte qui oublie qu’il a largement et plus que de raison combattu ceux qui proposent des réponses qui le dérangent ?
Tiens chantecler, voilà des réponses : Le marché des maladies graves est trop important en termes de chiffres d’affaires pour se contenter de la seule clientèle des riches. Lesquels riches d’ailleurs, vu qu’ils peuvent se payer des aliments sains et ce qui va avec, vu qu’ils ne subissent pas le stress des salariés menacés de perdre leur emploi, vivent mieux, plus longtemps, sans maladie. Les riches ne sont pas un marché intéressant pour les labos pharmaceutiques.
Alors il est facile de ne plus rembourser les médocs de confort tout juste bons pour les gagne petits et d’ailleurs vendus sous forme de génériques, au profit des produits très récents donc très coûteux qui sont censés prolonger la vie des cancéreux, sidéens et autres, de quelques mois.
Même les Américains y sont venus, malgré leurs réticences : la CMU généralisée c’est « l’accès » aux traitements à plusieurs milliers d’euros pour tous. Payés aux labos par la collectivité. En fait, deux marchés sont intéressants pour les labos : les maladies graves qui entraînent un traitement coûteux, et les maladies bénigmes largement répandues que l’on soignera avec des médocs non encore ’génériqués’.
La grippe est un cas à part : on ne fait pas d’argent avec les traitements. En revanche, il est possible de faire beaucoup d’argent avec la prévention, c.à.d avec les vaccins : il suffit pour cela de lui donner un statut de maladie grave. C’est ce qui est fait.
« Le lobby bancaire dépense des milliards pour empêcher le vote de lois qui vont à leur encontre, mais c’est tout petit par rapport à ce que dépensent les industries de santé » ( Georges Ugeux ancien vice-président de Wall Street, sur France Inter)
En clair, les lobbies pharmaceutiques dépensent des milliards pour empêcher le vote de lois qui vont à leur encontre, voire même bientôt, pour faire voter des lois en leur faveur. Ceci explique cela.