Salut Finael,
J’avoue, je suis un idéaliste.
J’espère toujours que demain sera meilleur qu’aujourd’hui.
Il faudra faire comme « si » pour vivre en paix. Comme je l’ai dit, la population mondiale ne faisant qu’augmenter, les idées aussi, on ne peut s’attendre à un adoucissement des règles pour vivre en commun. Mais ce n’est pas nécessairement par la force que les choses se gagnent ou se perdent. Le sommeil peut durer longtemps. Un sommeil que l’on pourrait comparer aux volcans. On sait qu’ils exploseront un jour et pourtant on continue à vivre à Naples près du Vésuve. Mes arguments, c’est au coup par coup que l’histoire nous apportera ses corrections. La chanson de feu de Nino Ferer, le Sud me revient à l’esprit.
Être pacifique ou pacifiste, je ne le suis pas particulièrement, comme je le disais.
Sur la guerre de 14-18, dans ma bibliothèque, j’ai 4 volumes dont le titre générique est « La Belgique et la guerre » que je tiens avec le plus grand respect. Mon grand-père en a fait partie et est mort en 1926 des suites des gaz et de son courage. Je ne l’ai pas connu.
A cette époque, on s’engageait presque de bon coeur.
Un autre gros volume « Héros et martyrs » Les fusiliers de la guerre de 1940.
Ces volumes m’ont été transmis de génération en génération comme une relique.
J’aime beaucoup tes connaissances historiques. Une passion, très certainement, qui suit la généalogie dont tu es un ardent découvreur et chercheur.
Les armées sont les résultantes de la volonté d’en découdre. C’est évident.
Les raisons de se battre ont évolué dans le temps.
Jusqu’à l’époque napoléonienne, c’était presque un sport, un passe temps encore avant. La vie n’avait pas le même prix.
On reconstitue avec grande minutie, tous les x années, la guerre de Waterloo à Waterloo.
Des charges d’hommes qui fonçaient sans réfléchir devant des canons.
Des boucheries en conséquence. Espérons que l’intelligence et la raison seront seulement plus fortes.