Mr Bach,
Si on replace l’épisode biblique cité dans son contexte -ce qui devrait être un reflexe- on constate plusieurs choses :
1. Israël se trouvait asservi à Pharaon depuis de nombreuses années, au moins 40 ans depuis la fuite de Moïse en Madian à son retour pour demander à Pharaon la libération du Peuple d’Israël.
2. Face au refus du monarque Egyptien « Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix, et d’ailleurs, je ne vais pas renvoyer Israël. » Moïse et Aaron lui annoncent des malheurs ou plaies qui s’abattront sur son pays s’il ne libère pas les descendants de Jacob (« Israël)
3.La première plaie c’est l’eau du Nil changée en sang. Elle ne fait pas reculer ¨Pharaon. Suivent 9 autres plaies, les moustiques, les grenouilles, sauterelles, taons, grêle, etc
chaque fois ANNONCEES par Moïse et se heurtant au refus du roi d’Egypte.
4.La dernière plaie, la 10ème, est la mort des premiers nés d’Egypte, et seront sauvés TOUS ceux qui seront trouvés dans des maisons dont les montants sont aspergés de sang d’agneau. Là, l’exécuteur passera »par dessus« , sens du mot pâque en hébreux »pessach"
Ainsi au lieu d’accuser Dieu, on pourrait signaler sa prévenance et sa force que Pharaon a du reconnaître. Il avertit et met à exécution ce qu’il annonce, doit-on tout lui reprocher ? Ceux qui ont écouté ont eu la vie sauve AVEC leurs enfants. Les autres ont subi le chatiment destiné à un peuple exploiteur et son monarque obstiné et cruel.
Une relecture plus complète des 12 premiers chapitres de l’Exode s’impose. Quand à croire ou non, c’est un choix personnel à partir de textes et de ressentis. Vous ne pouvez espérer définir vous même la Vérité au risque de tomber dans une tyrannie mentale, athée celle-là, et en effet assez en phase avec la mode intellectuelle du moment.