Je ne sais pas s’il reste une majorité pour croire que ses mensonges (qui ne sont pas tous petits, par exemple le fait qu’il ne soit pas lié à la tentative de bombarder son fils à la Défense, alors que de toute évidence il avait organisé la manoeuvre) n’en seraient pas, seraient des farbications de journalistes.
Ce qui est clair en revanche est qu’il y a un système que l’on pourrait qualifier de quasi-stalinien, une organisation de propagande visant à faire qu’en cas de souci un ensemble de déclarations « spontanées » émergent au sein du gouvernement et dans les rangs de l’UMP, pour corroborer censément la véracité de mensonges éhontés.
Et ça c’est franchement très inquiétant quant au personnage et quant au fonctionnement du politique.
Pour ce qui est de l’estime que vous croyez déceler de la part de Merckel pour Sarkozy, on est encore clairement là dans la propagande qui nous est servie régulièrement.
Quelque éclairage autre , ce papier paru très récemment (il y a deux semaines) dans Bild, le tabloïd populaire en Allemagne, lu par des millions d’allemands, journal le plus lu outre-Rhin :
il illustre bien le fait que les alemands n’ont rien oublié des déclarations imbéciles de notre président en 2008. Le « la France travaille pendant que les allemands réfléchissent » n’est pas oublié...
Que Merckel fasse preuve de bonne volonté montre qu’elle a l’intelligence de la situation et sait que l’UE ne fonctionne que si Allemagne et France élabore des compromis et les promeuvent. Mais cela ne va sans doute pas plus loin.
Realpolitik est un mot allemand, n’est-ce pas ?