Merci à ceux qui se sont intéressés à cet article.
Je fais une réponse un peu... globale et collective.
J’ai un peu vulgarisé la thèse de Laborit en la reprenant, bien que cet auteur ait un langage assez clair pour être compris par une majorité de lecteurs, à mon avis.
Il n’est pas l’inventeur de la thèse ( j’ai bien dit : « initiée par Mc Lean), mais il l’a analysée et développée d’une façon remarquable et pertinente.
Le sujet et le débat ne portent pas sur la psychiatrie et l’emploi des psychotropes, c’est une autre question dont je veux bien discuter à l’occasion.
En fait, le problème est moins de »comprendre" comment fonctionne notre cerveau, avec ses automatismes prédéterminés, ( ça, Laborit l’explique trés bien ), mais de répondre à la problèmatique posée à la fin de l’article, à savoir comment maîtriser, en en prenant conscience, nos actions et réactions conditionnées, dans l’inconscient, par la culture héritée de nos acquis... Contester la culture, voilà qui est dur à admettre !
Disons qu’il manque un volet à la démonstration, et qui en serait la suite logique : quid de la conscience et du libre arbitre ? Quid de l’expérience récente ( pas encore dans nos gènes ) et de la réflexion intelligente qui peut en découler ?
Je ne désespère pas ( pas encore ). Il y a l’inné, l’aquis, mais aussi le présent et la projection dans l’avenir. Le jour où l’homme comprendra qu’il doit avant tout se méfier de lui-même. Car le principal ennemi de l’homme est en lui-même.