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Commentaire de Thierry LEITZ

sur On peut faire rouler des trains avec batteries


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Thierry LEITZ 13 novembre 2009 11:12

Le train, par rapport à la route a l’avantage d’une moindre résistance au roulement. C’est connu, le contact dur roue acier / rail permet cela. Une fois lancé, le train ne nécéssite que peu d’energie pour entretenir sa vitesse, grâce à l’energie cinétique.

Enfin, tout cela se calcule précisément et n’a rien de mystérieux.

Mais les masses sont énormes. Une motrice 100T, une voiture 40T, etc. Tout d’acier, pour résister et durer, d’un temps ou l’acier était l’industrie de base du développement, le train est resté lourd. Il faut pour vaincre l’inertie au départ, beaucoup d’energie, ensuite, çà roule, et en descente, il faut du freinage à la hauteur. Beaucoup d’énergie pour lancer, pour freiner et des infrastrctures qui souffrent de ces masses, d’où un entretien régulier et couteux.

Avec des trains légers, sur des réseaux sans lignes HT (plus jolis et existants), le rêve électrique ou hybride a peut-être sa chance, mais l’auteur cour-circuite compètement ce problème. Les trains sont lourds, les batteries aussi, leur production n’est pas vraiment propre, leur recharge gourmande en énergie... Le poids, c’est l’ennemi du mouvement écologique.

On peut rêver à des trains en bois/composite dont les toits seraient couverts de panneaux PV, avec un diesel moderne pour le lancer et l’electricité solaire et batteries-tampons pour le maintenir, à condition qu’il fasse beau et de ne pas chercher à aller très vite... C’est à creuser, car une infrastructure de chemin de fer, c’est de la belle ouvrage, un tracé efficace et le principe du rail est lui-même d’une grande efficacité.

On peut aussi rêver au train à vapeur solaire, (d’accord, pas de le sch’nord) les panneaux solaires thermiques permettant de chauffer des fluides à 250°C ou plus. Là aussi, cà peut se calculer. Un sujet d’étude physique et mécanique très intéressant ! Mais dansen tous cas, l’hybridation Diesel+système sans CO² reste un choix réaliste et viable pour aller vers le « sans » pétrole. Déjà, en allant vers le moins.

Le rail oui, mais sans la lourdeur qui l’entoure, comme ces batteries au plomb de 1860. La lourdeur est aussi dans les esprits, c’est le poids des habitudes et cela ralentit toute évolution.


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