• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de claude

sur La vaccination H1N1 et les médias officiels sont mal barrés avec Guillain-Barré


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

claude claude 13 novembre 2009 16:54

bonjour,

allons, cher socrate, ce n’est juste qu’un petit moment de découragement !
si tous les gens sensés se taisent, que va-t-il rester ?
les guérisseurs du moyen-âge et leurs grimoires....

nutra news est un site hygiéniste. on y loue les avantages des choux, des carottes et des probiotiques...
quand à la personne interrogée, elle devrait un peu plus se renseigner auprès des médecins généralistes, qui ont vu leurs patients âgés mieux résister à la grippe depuis que la vaccination existe ! comme toutes personnes de mauvaise foi, elle désinforme. :

source revue prescrire :

  •  

    Suite à l’observation des virus grippaux à l’origine des épidémies de grippes saisonnières recensées dans le monde au cours de l’hiver 2008-2009, le groupe d’experts sur la grippe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé le changement de la souche du virus B par rapport au vaccin grippal saisonnier 2008-2009. Les deux souches (H1N1 et H3N2) du virus A de ce vaccin saisonnier restent inchangées.

    L’OMS recommande pour la composition du vaccin grippal saisonnier 2009-2010 pour l’hémisphère Nord les analogues des trois souches suivantes : A/Brisbane/59/ 2007 (H1N1) ; A/Brisbane/10/2007 (H3N2) ; B/Brisbane/60/2008. L’Agence européenne du médicament a suivi ces recommandations de l’OMS.

    En France, pour l’hiver 2009-2010, aucun changement concernant les modalités de vaccination contre la grippe saisonnière n’a été annoncé au 11 septembre 2009, à savoir dispensation du vaccin dans les officines, vaccination individuelle par un médecin ou un infirmier, prise en charge pour certains patients à risques.

     Pour la vaccination contre la grippe A/H1N1 de 2009, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a fait des propositions aux pays membres de l’Union européenne, sans désigner l’ampleur de la population cible. Les femmes enceintes, ainsi que les enfants et les adultes atteints d’une maladie chronique grave apparaissent les groupes prioritaires, en raison du risque plus élevé de complications que le reste de la population.

    L’ECDC propose aussi la vaccination des enfants pour limiter la transmission du virus, et celle de certaines catégories professionnelles dont les activités sont essentielles en cas de pandémie, notamment les professionnels de santé.

    Ces propositions de l’ECDC ont été reprises en France par le Haut conseil de la santé publique.

    À suivre.

    ©Prescrire 1er octobre 2009
    Rev Prescrire 2009 ; 29 (312) : 741

pour le syndrome de guillain-barré :

  • Le syndrome de Guillain Barré a été décrit par messieurs Guillain Barré et Strohl en 1916. L’incidence actuelle en France est de 1.5 cas pour 100 000 habitants [1], sans qu’il y ait d’augmentation saisonnière statistiquement prouvée. Elle atteint plus fréquemment les hommes (ratio 1.5), avec un age moyen d’environ
    40 ans.
    Dans deux tiers des cas, on retrouve à l’interrogatoire du patient un épisode infectieux respiratoire ou digestif (d’origine virale ou bactérienne) dans les semaines précédant l’apparition des troubles neurologiques.( source A. Even-Schneider - P. Denys - E. Chartier-Kastler - A. Ruffion Prog Urol, 2007, 17, 3, 379-380)
  • "L’origine du syndrome de Guillain-Barré n’est pas connue. Un certain nombre de manifestations semblent déclencher la maladie. La moitié des cas survient quelques jours, voire quelques semaines après une infection virale[4]. Ces infections peuvent se manifester de diverses manières, d’un refroidissement banal, à des maux de gorge en passant par des douleurs gastriques et intestinales, accompagnées de diarrhées. Certains cas ont été associés à des agents infectieux spécifiques : des infections à Campylobacter jejuni précèdent souvent le syndrome de Guillain-Barré et sont associées avec une dégénérescence des axones avec récupération lente, et un sévère handicap résiduel [5]. Il semble exister une parenté entre certains antigènes du Campylobacter Jejuni et certains gangliosides, molécules présentes dans le système nerveux, ce qui pourrait expliquer l’auto-immunité[6].

    Certains cas sont apparus simultanément à une maladie rare des globules rouges, la porphyrie. D’autres sont survenus après des événements apparemment non rapportés tels qu’une chirurgie, une piqûre d’insectes ou diverses injections. Des cas ont été décrits durant l’hiver 1976-77 et 2009-2010, chez des personnes qui avaient été vaccinées contre la grippe porcine, la vaccination commune anti-grippale elle-même étant responsable d’exceptionnels cas [7].

    Le syndrome de Guillain-Barré peut également survenir durant la grossesse. Heureusement, des épisodes répétés ne se représentent habituellement pas lors des grossesses ultérieures.

    Quelques éruptions ou cas groupés de ce syndrome ont été rapportés : épidémies estivales chez des enfants du Nord de la Chine, une en Jordanie en 1978 suite à une exposition à de l’eau polluée, une en Finlande à la suite d’une campagne nationale de vaccination orale contre le virus de la poliomyélite. La preuve d’un facteur causal reste cependant difficile à identifier. (souce wikipédia)

    Le syndrome de Guillain-Barré et la neuropathie idiopathique chronique peuvent, en de rares occasions, se développer chez des patients atteints d’autres maladies systémiques.

    Ce syndrome reste toujours exceptionnel vis-à-vis des différents facteurs causals suspectés, faisant émettre l’hypothèse d’une susceptibilité particulière de certains individus. La possibilité d’une prédisposition génétique unique est assez peu probable car le syndrome de Guillain-Barré ne se manifeste pas au sein d’une même famille.

    Bien que le syndrome de Guillain-Barré apparaisse souvent après une maladie virale, il n’ y a aucun argument pour dire que l’atteinte est contagieuse."

  • Campylobacter jejuni et syndrome de Guillain-Barré Valérie Sivadon-Tardy
    Assistance Publique-Hôpiittaux de Paris (AP-HP),
    VIIème Congrès National de la SFM, Nantes, 31 mai 2007

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès