@ Paul,
Je veux dire par là que Leclerc est le seul à user d’une loi très complexe qui a mis longtemps à germer, qui a été votée en assemblée, mais qu’encore personne d’autre n’ose appliquer. La publicité comparative ne peut pas s’appuyer sur des opinions et appréciations individuelles ou collectives. Il n’est effectivement pas question de critiquer les opinions, mais principalement de comparer et, elle
doit concerner des produits identiques vendus dans les mêmes conditions
et indiquer la durée pendant laquelle sont maintenus les prix
mentionnés comme siens par l’annonceur. Et curieusement, les seuls qui osent pratiquer cette publicité sur le net, sont très nettement critiqués
et particulièrement par les plus connus de animateurs sur les plus
grandes télés officielles, y compris, à cinq heures du matin aux
« infos » de la première radio de France où j’ai entendu : « Edouard Leclerc se contrefout de la loi française ».
L’on peut donc déjà exonérer ce commerçant qui applique une loi qu’il a peut-être participé à développer auprès du député qui s’est battu pour la promulguer. On se doute comment, sans un solide cabinet d’avocats aucune pme même de taille moyenne n’est prête à assurer ses arrières en cas de procès, car la frontière est vous vous en doutez assez floue et tangible, ce qui vous pardonne de vous être insinué dans la brèche, surtout en matière de taille entre les candidats en liste.
Vous pouvez tout dire en matière de publicité, mais prenez des gants quand vous abordez la publicité comparative, c’est un maillon essentiel qui mériterait d’être généralisé et qui devrait finir par faire jurisprudence. Mais pour cela, il faut encourager le seul acteur suffisamment solide pour l’appliquer.
Cordialement. L.S.