Bravo à toi, et c’est certain que cela doit être pour chacun d’entre nous une leçon : Sous la pression de normes sociales (qui poussent effectivement au « chacun pour sa peau ») nous avons perdu l’habitude de vivre ensemble. Exemple qui vaut ce qu’il vaut, un mome mal élevé dans la rue, qui se comporte mal, je considère qu’il est de la responsabilité de chacun de le lui faire remarquer, que c’est un service à lui rendre. On dit parfois que l’éducation est du ressort de l’école et des parents, j’aimerais qu’on puisse y ajouter le tout un chacun.
Pour en revenir à l’article, ce monsieur que défini l’auteur comme « bien sous tous rapports » n’est en fait rien de plus qu’un mal elevé. Avec du pognon, soit, mais cela ne remplace rien, un sale type. Parler, exiger d’un ton d’autorité comme il le fait est une démission de l’esprit d’altérité, une négation d’autrui, point n’est besoin de le regarder autrement.
Pour mettre le doigt sur une certaine forme de discrimination (j’avoue, c’est pour le plaisir de la contradiction), objectivement injuste : l’auteur semble considérer qu’étant dans une poste de quartier chic, les gens devraient être forcément polis et gentils. Doit on en conclure que dans une poste de quartier fauché, il s’attendrait à n’être entouré que d’agressifs impolis ? Le critère pognon me semble faiblard pour induire cette différence. Encore que nous soyons tous sujets à ce type d’erreurs. 
Pour le commentaire qui disait « parler comme à un domestique », qu’il sache que chez les gens sinon « bien nés », du moins humainement éduqués, les domestiques n’ont jamais été vus comme des larbins ou des esclaves, mais comme quasiment des membres de la famille...