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Commentaire de Bardamu

sur Sauvons les garçons


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Bardamu 15 novembre 2009 03:21

Je me suis peut-être mal expliqué ce soir -une garde de nuit épuisante que j’émaille d’interventions ici, pour me distraire et rester éveillé-, mais je constate surtout que j’ai eu affaire à une rare bande de débiles !
Qui déblatèrent des tombereaux d’âneries sans avoir l’excuse même de la fatigue.

Et, moi, si je n’étais pas au travail, mesdames, je passerais sûrement mon temps autrement que vous employez ici le vôtre !
Oui, pas couchées, avec câlins à la clef ?
Pas en boîte de nuit, à vous faire enlacer ?
Non, sur l’ordi... contact froid du clavier. Occupation solitaire. Pis-aller !

Pauvres femmes triomphantes, prétendument libérées, mais dont on lit, au travers de leur propos, l’ennui certain dans leur couple... peu de jouissance.

La fanfaronnade vient ici en lieu et place de la frustration, du manque !
Il y a comme une souffrance à vous lire, mesdames, car l’on vous sent si paradoxales, si mal dans votre peau !

Le fanfaron ne se prête à la farce, que pour mieux cacher celle de sa vie, sa petite vie !

« La féministe, bourgeoise et mal baisée ! »... une marque de fabrique pour beaucoup de ces cadres dynamiques, executives women flippées, abonnées à Marie-Claire et seules sous la couette... et, celles-ci servant de modèles aux autres, on entrevoit déjà les dégâts -par ailleurs ici constatés !

Une belle idiote nous dit carrément ici qu’en dernier ressort, il lui resterait le sex toy !
On ne s’en serait pas douté... quel bel aveu !... et elle ne se rend pas même compte qu’elle étale en public par là même l’échec d’une relation avec un éventuel compagnon !

Car, croyez-vous que l’on ait besoin d’un sex toy, lorsque l’on s’aime dans un couple ?
Pathétique que ceci !

Tout ce cinéma, plastronner, se mettre en avant, prétendre que l’on est heureuse, alors que justement vous devez toutes compter vos orgasmes sur le bout des doigts !

L’être moderne n’a déjà plus rien d’un homme, perdant chaque jour de son identité, de son authenticité, de son naturel... de plus en plus habité par un faux-self !

Et, quant à la femme plus particullièrement, il ne se passe pas une journée où, après avoir croisé telle ou telle de ces dames sans aucun intérêt -excités du matin au soir, retombant en enfance sur leur lieu de travail (nounours sur l’ordinateur, e-mails entre copines avec blagues adolescentes échangées)-, je ne sois, le soir venu, heureux de retrouver la mienne... de femme !

Parfois, me dit-elle :
-As-tu envie d’une autre ?

Et moi, de lui répondre :
-Une autre ?... oui, parfois, j’en ai envie, pour un sourire, un charme, une beauté évanescente un temps éclairant son visage !
Oui, mais quelle autre ?... car, dès qu’elle parlera, cette inconnue croisée dans la rue, dès qu’elle agira, là, impatiente, grossière derrière son volant ; ou le verbe creux, les simagrées, les politesses sociétales obligées, le long discours sur son enfant -il est toute sa vie celui-ci, son petit, son enfant-roi !- ; oui, dès ce moment, je ne penserai plus qu’à toi !
J’ai connu beaucoup de femmes avant toi, mais nulle femme désormais n’est plus belle et désirable ! 

Voilà, la confession d’un macho, mesdames !
Qui vous a interpellé, provoqué... mais gentiment et poliment, s’entend ! 
Un conseil : soyez vraiment femmes... simplement humaines, alors !


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