C’est le soleil qui détermine les variations climatiques de la Terre. 98%
de la chaleur de la Terre provient du soleil ! En 1801 l’astronome
anglais Sir William Herschel avait remarqué que le prix du blé semblait
directement contrôlé par le nombre de taches solaires qu’il observait
avec son télescope. Il avait remarqué qu’il y avait plus de nuages
quand il y avait moins d’éruptions solaires, donc moins de blé, donc
les prix montaient !
Le soleil produit près de 10 000 fois plus d’énergie que tous les
humains. Pour comparer, c’est comme si on mettait 10 000 bougies
ensembles représentant l’énergie du soleil et à côté, une seule bougie
représentant l’énergie produite par tout les humains !
En 1950 Milankovitch a prouvé que la variation de l’ensoleillement
dépend aussi de la position de la Terre par rapport au soleil selon des
cycles de plusieurs milliers d’années.
1) L’influence solaire sur le climat s’exerce par les variations du flux solaire, or celui-ci a fluctué de moins de 1% au XX siècle.
2) Au XX siècle les températures moyennes globales minimales ont coïncidé avec l’activité solaire maximale (1945-1970) et les températures moyennes globales maximales avec l’activité solaire minimale (1980-2000), de fait à l’inverse de ce que prédit cette théorie, donc au XX ème siècle les variations de températures sont dues à d’autres causes beaucoup plus puissantes.
3) Les cycles de Milankovitch sont de 20000, 40000 et 100000 ans et ne peuvent donc pas non plus expliquer les variations constatées au XX siècle.
4) L’argument des bougies est inopérant : le contenu d’une casserole chauffe plus vite si je mets un couvercle que si je n’en mets pas, or le couvercle ne produit pas de chaleur.
L’argument se base sur des observations faites en dehors de la période concernée.